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Sénégal
Projet régional OCEAN INDIEN, AFRIQUE DE L’OUEST, MEDITERRANEE

Encourager, accompagner et valoriser les démarches de préservation et de gestion durable des ressources naturelles sur les petites îles de moins de 150 km², à travers la création d’une plate-forme de bonnes pratiques, un réseau international et un label international « Petites îles durables ».

Sept petites îles sont directement concernées : l’île de Gorée (Sénégal), l’île de Principe (Sao Tomé et Principe), les îles de Bolama et d’Urok (Guinée Bissau) et de Santa Luzia (Cap Vert), au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest, l’île d’Ibo (Mozambique) et l’archipel de la Mer d’Emeraude (Madagascar), dans l’Océan Indien et l’archipel méditerranéen des Kerkennah (Tunisie).
Contexte

Les petites îles du monde entier doivent faire face à des problématiques communes : pressions exacerbées par l’étroitesse de leur territoire, ressources limitées, sensibilité aux dérèglements climatiques, variation des flux saisonniers.

En dépit de plusieurs initiatives internationales de « mise en réseau » portées par des institutions comme le Global Island Partnership (GLISPA) ou l’UNESCO, les gestionnaires de petits territoires insulaires qui ne bénéficient pas d’un statut de protection et qui ne constituent pas des États à part entière témoignent d’un relatif isolement pour la mise en œuvre de mesures de gestion ad hoc sur leur territoire : déficit de ressources, manque d’expérience, informations sur les bonnes pratiques peu accessibles, rareté des échanges avec les pairs. Autant de freins au déploiement de bonnes pratiques de gestion sur ces territoires souvent caractérisés par la richesse de leur patrimoine terrestre et marin.

On sait par exemple que les îles concentrent, sur 5 % de la surface de la terre, 20 % des espèces de plantes et vertébrés terrestres. 600 millions d’habitants dépendent des services écosystémiques des milieux insulaires pour l’eau, l’alimentation, le logement, les médicaments et les ressources nécessaires à leur vie quotidienne (Convention sur la Diversité Biologique-CDB, 2010).

Descriptif

Le projet est structuré en quatre composantes :

  1. Mettre en place une plate-forme « Banque d’Initiatives » qui compile et valorise les expériences reproductibles en milieu insulaire et les bonnes pratiques sectorielles au sein de fiches techniques et de vidéos mises en ligne et accessibles en anglais et en français. Les ressources seront mises à disposition des membres du réseau « Club des Petites Îles Durables » afin d’initier et d’orienter vers des pratiques de gestion durable.
  2. Créer et animer le réseau international « Club des Petites Îles Durables ». Ce club rassemble des gestionnaires de petites îles, des spécialistes techniques et les partenaires du projet (bailleurs, ONG, mécènes, fondations dédiées à la recherche, etc.). Il permet d’initier des échanges entre membres du réseau au travers de visites de terrain, d’ateliers et de conférences dans une logique de coopération et de solidarité entre les îles.
  3. Diagnostiquer des territoires en vue de la mise en œuvre de la démarche de labellisation. Le processus de labellisation, tel qu’il est envisagé, accompagne les îles candidates dans la construction d’un projet de gestion durable sur leur territoire. Il implique l’élaboration d’un diagnostic approfondi de territoire avec les appuis nécessaires à sa réalisation (expertises sectorielles, recherche de financements, plan d’actions et dispositif de suivi). Des experts, des détenteurs du label et des facilitateurs bénévoles pourront appuyer les candidats en fonction des problématiques rencontrées.
  4. Gestion et pérennisation de l’initiative. Elle comprend les activités destinées à assurer la gestion, la communication externe et le suivi-évaluation du projet par le Secrétariat de l’initiative, ainsi que les actions entreprises pour garantir son autonomie à l’issue du projet sur 5 ans.

7 sites pilotes bénéficieront du soutien du FFEM : île d’Ibo (Mozambique), îles de la Mer d’Emeraude (Madagascar), îles d’Urok et de Bolama (Guinée Bissau), île de Gorée (Sénégal), île de Principe (Sao Tomé et Principe), île de Santa Luzia (Cap Vert), île de Kerkennah (Tunisie).

13 autres îles « du Nord » sont associées à cette initiative : Tavolara (Italie), Palmaria (Italie), Capraia (Italie), Sainte Marguerite (France), Lavezzi (France), archipel des îles d’Hyères (France), Sazani (Albani), Sifnos (Grèce), Tabarca (Espagne), Cavoli (Italie), Archipel des Embiez (France), îles du Frioul (France), Zlarin (Croatie), Ilur (France), Quéménès (France), Millau (France) et Archipel des Glénans (France).

Impacts
  • Valoriser les actions insulaires intégrées combinant gestion vertueuse des ressources naturelles, protection de la biodiversité, gestion des flux (énergie, eau, déchets, etc.) et favoriser la participation locale.
  • Améliorer le bien-être des communautés locales grâce aux démarches de développement durable entreprises par les îles, en encadrant les usages des ressources naturelles.
  • Concrétiser les engagements pris par les gestionnaires à travers la création d’un label et faciliter l’accès des petites îles à des financements publics pour la réalisation de projets de gestion intégrée, grâce à l’engagement de ces territoires dans la démarche de certification.
  • Créer une plateforme d’échanges et de bonnes pratiques pour les gestionnaires des petites îles de moins de 150 km².
01/01/2017
Date de début du projet
31/12/2022
Date de fin du projet
12/05/2016
Date d'octroi du projet
5 ans
Durée du financement
Iles de Kerkenah
Localisation
Outils de financement
7 700 000 EUR
Montant du financement
1 756 000
EUR
Montant du financement FFEM
En cours
État
Conservatoire du littoral
Association SMILO
Bénéficiaires
Ministère de l’Environnement, de l'Énergie et de la Mer
Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse
CEPF
îles pilotes
Union Européenne (Interreg Marittimo)
Ville de Marseille
Conservatoire du Littoral
Cofinanceurs