L’article paru cette semaine souligne que l’évaluation économique des services écosystémiques (ESV) est souvent présentée comme un outil efficace permettant aux décideurs d’atteindre les objectifs de développement durable. Cependant, les processus sociaux menant aux décisions appellent une approche pragmatique, fondée sur la demande, par opposition aux approches axées sur l'offre, pour s'assurer que l’ESV est réellement utilisée et fait la différence. Fondé sur un aperçu de l’ESV réalisée dans la région insulaire du Pacifique et au-delà, le propos de l’article s’appuie sur un double constat :
- L’expérience acquise dans le Pacifique et ailleurs montre à la fois un intérêt croissant pour l’ESV en faveur de la conservation des îles et de la résilience au changement climatique, et l'inquiétude croissante que suscite le fait que de telles évaluations ne soient pas utilisées lorsqu'elles sont effectuées;
- L’expérience s’appuie jusqu’à présent sur ce que les économistes ont à offrir plutôt que sur les besoins des parties prenantes.
Ce document présente les enseignements tirés du projet RESCCUE sur la résilience des côtes, qui préconisait et mettait à l'épreuve une approche de l’ESV axée sur la demande dans plusieurs pays et territoires insulaires du Pacifique.