Les pratiques de gestion communautaire des ressources naturelles - c'est à dire la gestion déléguée par l'Etat des ressources provenant des terres communales - sont au coeur du projet PhytoTrade.
Ce mode de gestion par les communautés offre des bénéfices à tous les niveaux :
- diversifier et augmenter les sources de revenus des communautés rurales, notamment des femmes
- développer les petites industries en Afrique et les marchés d’approvisionnement inclusifs pour les produits naturels
- augmenter les ventes annuelles d’ingrédients et de produits finis au bénéfice des adhérents
- promouvoir la gestion durable de l’environnement
- freiner la déforestation
Aujourd'hui, nous avons environ 70 PME adhérentes réparties dans 8 pays. Elles produisent des ingrédients destinés principalement aux industries cosmétiques et agro-alimentaires locales et internationales. C’est notamment dans ce cadre que deux filières phares de Phytotrade (huile de Marula et poudre de Baobab) ont pu être présentées au salon de l’Agriculture cette année, en 2016.
La plupart de nos filières porte sur la valorisation de produits forestiers non ligneux. Nous en soutenons une dizaine, qui répondent toutes aux principes de BioTrade tels que définis par la conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Avec l’entrée en vigueur récente du Protocole de Nagoya, et étant impliqués de facto dans les obligations légales qui en découlent, nous soutenons activement la mise en place de lois pragmatiques et aussi simples que possible, tout en nous assurant d’une prise en compte effective des intérêts des pays fournisseurs.

De 2012 à 2015
l’Agence française de développement (AFD), le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont soutenu le projet Produits naturels certifiés pour préserver la biodiversité et soutenir le développement local en Afrique australe, porté par PhytoTrade Africa
1,9 M€ accordés au total
PhytoTrade Africa a reçu une subvention du FFEM de 900.000 euros et une autre de l’AFD de 1 million d’euros.
Huit pays ciblés
Le projet a été mis en oeuvre dans huit pays : Afrique du Sud, Botswana, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie et Zimbabwe
Les coopératives membres de PhytoTrade appliquent sur le terrain les principes du Protocole de Nagoya de la Convention internationale sur la diversité biologique, portant sur l’accès et le partage équitable des avantages issus de l’exploitation des ressources génétiques. Ces initiatives contribuent à une structuration pertinente de la filière, en termes de :
- régulation
- traçabilité
- garantie de qualité
- d’approche territoriale, qui intègre les enjeux environnementaux, économiques et sociaux.
Au travers d’une charte éthique commune, les membres s’engagent à mettre en place des plans de gestion durables des espèces ciblées et à respecter des relations commerciales équitables.