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baleine nageant dans l'océan
Le FFEM sera présent au sommet et interviendra dans plusieurs évènements, aux côtés de ses partenaires, pour discuter des solutions pour préserver l'océan.

Du 9 au 11 février, la France accueille le One Ocean Summit, qui réunira des chefs d'État et des représentants de gouvernements du monde entier à Brest, en Bretagne. Ce sommet a pour objectif de relever le niveau d’ambition de la communauté internationale sur les sujets maritimes et de le traduire en actions concrètes.

Une trentaine d’évènements, ateliers, forums, rencontres et initiatives se tiendront en amont du segment de haut niveau, pour mobiliser la communauté maritime internationale. Ils couvriront différents thèmes de portée globale pour aborder l’océan dans toutes ses dimensions et proposer des solutions.

Depuis sa création, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) œuvre pour une meilleure connaissance de l’océan et la résilience des écosystèmes aquatiques. En 25 ans, il a financé plus de 80 projets dédiés à leur préservation, et engagé près de 100 MEUR.

Participation au Sommet

Le FFEM sera présent au Sommet pour le lancement d’un projet de lutte contre la pollution acoustique sous-marine, aux côtés de Wildlife Conservation Society (WCS) et de la start-up brestoise Quiet Ocean, dans le cadre du Blue Hotspot « Et si on baissait le son ? », jeudi 10 février à 10h45, aux Ateliers des Capucins.

Il interviendra également, aux côté d’experts et de partenaires, dont l’Agence française de développement (AFD), lors d’une conférence participative sur la gouvernance de la haute mer et la protection de la biodiversité, organisée sur le site d’Océanopolis, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, l’Office Français de la Biodiversité et l'association Infusion, et retransmise en direct jeudi 10 février à 18h30.  

Des projets emblématiques

Le FFEM profitera de ce sommet pour porter et diffuser les solutions issues de projets emblématiques qu’il finance et soutient, pour une meilleure gestion, protection et résilience de l’océan, parmi lesquels :

  • Le projet "Faire émerger une gouvernance hybride pour protéger et gérer des aires remarquables en haute mer" a pour objectif de contribuer à la protection des sites du Dôme Thermal et de la Mer des Sargasses, grâce à une meilleure connaissance de ces écosystèmes, et d’élaborer des propositions pour établir des mécanismes de conservation et de gestion pour améliorer leur gouvernance. Les résultats contribueront à éclairer les futurs accords sur la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.
  • Le projet "Conservation et utilisation durable des monts sous-marins dans le sud-ouest de l'océan Indien au-delà des zones de juridiction nationale" a permis d’améliorer l'état des connaissances sur les monts sous-marins, de renforcer les cadres de gouvernance dans le contexte de la pêche et de l'exploration/exploitation minière, et de proposer des mesures concrètes pour la conservation et la gestion de ces écosystèmes marins profonds.
  • Initié en 2016, le projet " Plancton océanique, climat et développement ", au profit de la Fondation TARA Expédition, a permis de contribuer à la reconnaissance de l'importance des écosystèmes planctoniques tant pour leur rôle dans la pompe à carbone que dans la gestion des pêches. Ce projet a permis des avancées notables dans la connaissance du microbiome marin et a permis de développer une nouvelle méthodologie pour identifier des zones océaniques de haute importance biologique, des “hotspots” planctoniques.
  • Enfin, l’initiative Mangroves du FFEM soutient des projets de restauration des fonctionnalités écologiques des mangroves et leur régénération naturelle. Les solutions d’ingénierie écologique vertes et grises permet de combiner infrastructures et solutions douces, pour une adaptation efficace et durable au changement climatique. Cette initiative rassemble 3 projets dans 5 pays.