Les territoires insulaires abritent un tiers des zones de conservation et des aires protégées du monde. Les « petites îles » font moins de 150 km², sont détachées du continent à marée basse, sans pont, sont habitées ou non, et peuvent disposer de statuts de protection. Elles concentrent de nombreux enjeux environnementaux et socio-économiques et abritent une importante biodiversité, clé de voûte de services écosystémiques essentiels pour les communautés locales. Créée en 2016, l’association SMILO regroupe une soixantaine de membres et a amorcé un processus de labellisation « Île durable » dans 25 petites îles en Europe, en Méditerranée, en Afrique, dans l’océan Indien et en Asie du Sud-Est. SMILO ambitionne aujourd’hui d’opérer un changement d’échelle en intégrant de nouveaux territoires dans sa démarche de labellisation et en renforçant son action dans les espaces où elle déjà est engagée.
Le projet repose sur trois composantes :
- Encourager et faciliter le développement durable des petites îles à travers la mise en place d’une gouvernance partagée, l’appui au processus de labellisation et le financement d’actions prioritaires de développement durable.
- Renforcer les capacités des acteurs locaux via des échanges entre pairs et des dynamiques de capitalisation des expériences.
- Structurer et pérenniser SMILO et accompagner la reconnaissance internationale du label « Île durable ».
- Contribuer à l’émergence et à la promotion de solutions innovantes pour le développement durable des territoires insulaires.
- Lancer une dynamique de développement durable sur les petites îles via l’instauration d’une gouvernance partagée.
- Poursuivre et financer les actions associées sur des bases durables.
SMILO soutient le processus de labellisation « Île durable », basé sur la coconstruction d’un projet de territoire, afin de promouvoir des démarches de protection et de valorisation des ressources naturelles mises en œuvre par les îles partenaires. Le projet contribue à préserver l’environnement mondial à un double niveau : à l’échelle locale en protégeant un capital naturel unique et menacé, et, au niveau global, en préservant des écosystèmes essentiels à la résilience des populations et à la lutte contre les changements climatiques. Enfin, le projet participe à la structuration et à la diversification des économies locales sur des bases durables et respectueuses de l’environnement.
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