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2008 Niger Ayorou Debarquadere Marche © Irene-Alvarez
Contribuer à la préservation du Lac Tchad et de son rôle socio-économique et environnemental pour les pays limitrophes, à travers l’élaboration de propositions opérationnelles, dans le respect de la préservation des écosystèmes et d’une gestion concertée des ressources en eau.  
Contexte

Le Lac Tchad est la seconde plus importante zone humide d’Afrique.
Quelque trois millions de personnes issues des quatre pays limitrophes (Tchad, Cameroun, Niger et Nigéria) vivent des ressources et services fournis par la lac : agriculture irriguée et de décrue aux abords du lac, élevage transhumant, pêche et transport de marchandises.
 
La sécheresse des années 70 et 80, et plus récemment celle de 2008-2010, l’ouverture de routes régionales ont favorisé l’expansion commerciale et abouti à une double dynamique migratoire des éleveurs vers le sud.
Les densités atteintes en bordure du lac, de 60 habitants/km² sont inhabituelles en zone sahélienne. Une telle concentration humaine est susceptible de cristalliser des situations de tension, notamment sur la question du partage des ressources.
Le lac est aussi sujet à de fortes variations saisonnières et interannuelles.

En 1964, les six Etats du bassin versant du lac ont créé la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) afin de mieux gérer les ressources, d’éviter les conflits d’usages et de contribuer au développement économique du bassin.
 
 

Descriptif

 Le projet se décline en 3 composantes :

  • Synthèse des connaissances pour mieux apprécier les dynamiques humaines et environnementales du lac.
  • Complément au modèle de planification pour la gestion de l’eau.
  • Appui pour l’entrée en vigueur de la Charte de l’eau et renforcement des relations avec les autres organismes de bassins transfrontaliers.
Impacts
  • Contribue au développement social et économique local par une meilleure gestion de l’eau, des sols et des territoires, à lever les contraintes qui pèsent sur l’agriculture irriguée et sur la pêche.
  • Préservation de l’environnement mondial. Le Lac Tchad est un site RAMSAR international et les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CBLT ont proposé qu’il devienne patrimoine de l’humanité. L’équilibre fragile de son écosystème est aujourd’hui menacé par la pression exercée par la population croissante.

 

01/11/2011
Date de début du projet
31/12/2014
Date de fin du projet
25/11/2011
Date d'octroi du projet
3 ans
Durée du financement
N'Djamena
Localisation
Outils de financement
12 400 000 EUR
Montant du financement
800 000
EUR
Montant du financement FFEM
Achevé
État
Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)
Bénéficiaires
AFD
Ministry for Europe and Foreign Affairs
Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
FAE
UE
FEM
Cofinanceurs