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CZZ1694 © C.Lamontagne, AVN
Favoriser le développement d’un orpaillage durable (impact environnemental maîtrisé, contribution au développement économique et social local) dans les trois pays participants, en transformant le secteur de l’orpaillage en une activité pérenne, propre, efficace, génératrice de revenus, équitable et reconnue par les gouvernements de ces Etats.
Contexte

En Afrique, cinq millions de personnes pratiqueraient l'artisanat minier comme moyen de subsistance, dont la moitié pour l'orpaillage, soit une production minimum de 50 tonnes par an. Ces estimations sont aujourd’hui très probablement dépassées, du fait des impacts durables de la crise économique mondiale et surtout de l’évolution récente des prix de l’or. Cette activité crée de la richesse en maintenant les populations en zones rurales.
Elle contribue directement aux économies locales, souvent de manière informelle, et les importants revenus générés restent en grande majorité dans le pays, contrairement aux exploitations industrielles.
Toutefois, cette activité présente de nombreuses difficultés, tant au niveau environnemental, qu’économique et social : gestion non rationnelles des réserves, atteintes à l’environnement (en particulier pollution au mercure), surpopulation lors des « ruées », ainsi que de nombreux autres problèmes tels que la non scolarisation des enfants ou les risques sanitaires.
 
L’or est depuis peu une des matières premières du commerce équitable. En effet, en contrepartie de pratiques d’exploitation durable, respectueuse des droits sociaux et humains, de l’environnement et des lois nationales qui fondent les standards de l’or équitable, une communauté peut recevoir une certification de l’organisme gérant ce commerce, FLO-Cert (FairTrade Labelling Organisation). Celle-ci permet aux orpailleurs de recevoir une meilleure rémunération pour l’or extrait, payée en partie par des avances sur les prévisions de production.
 

Descriptif

Le projet se structure autour de 5 composantes :

  • Pilotage du projet et des modalités de sélection de deux communautés d’orpailleurs par pays, afin de les accompagner dans la mise en œuvre des pratiques éligibles au commerce équitable.
  • Formations aux bonnes pratiques d’exploitation et de gestion. Il est prévu de délivrer une formation aux ONG locales membres du projet, aux concepts, pratiques et méthodes, pour leur permettre d’appuyer les communautés d’orpailleurs.
  • Problème de la dissémination du mercure à deux niveaux : sur les chantiers des communautés pilotes et au niveau national. Elle s'inscrit dans le cadre du Partenariat mondial sur le mercure du PNUE. Une évaluation des flux de mercure sera faite au niveau national avant de proposer une démarche pour la mise en place d’un plan d’action national de lutte contre la dissémination du mercure. Une série d’ateliers sera organisée pour former les orpailleurs aux bonnes pratiques pour leur protection et celle de l’environnement. Des méthodes d’extraction plus propres et plus efficaces seront introduites.
  • Mise en place de filières de commercialisation « d’or équitable ». Elle comprend un appui aux communautés pour les démarches en vue d’une « certification or équitable » et la mise en place d’une filière de commercialisation «d’or équitable» agréée par les gouvernements et les instances du commerce équitable.
  • Les aspects de communication du projet.
Impacts
  • économique et social : le projet se traduit par une amélioration de l’efficacité et la pérennité économique de l’activité d’orpaillage, une avancée vers la transparence de l’activité et des conditions sociales et sanitaires améliorées (travail des femmes, scolarisation des enfants, revenus améliorés, réduction de l’exposition au mercure
  • environnemental : une maîtrise du risque lié à l’utilisation du mercure par l’appropriation de techniques efficaces pour protéger l’environnement et la santé des communautés vers une élimination à terme de cet usage.

efficaces pour protéger l’environnement et la santé des communautés vers une élimination à terme de cet usage.

01/05/2012
Date de début du projet
31/12/2015
Date de fin du projet
02/04/2012
Date d'octroi du projet
3 ans
Durée du financement
Burkina Faso
Localisation
Outils de financement
2 582 000 EUR
Montant du financement
900 000
EUR
Montant du financement FFEM
En cours
État
ONUDI
Bénéficiaires
Ministry for Europe and Foreign Affairs
Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
Agence de l'eau RMC
C.E
FEM
ONUDI
PNUE
USAID
Cofinanceurs