Les littoraux et les petits États insulaires en développement (PEID) sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, en raison de l’élévation du niveau moyen de la mer et de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes. Cette vulnérabilité est aggravée par la dégradation croissante des écosystèmes côtiers, causée notamment par l’artificialisation des façades littorales, l’extraction de matériaux marins (sable, corail) ou encore la multiplication des barrages. En outre, dans un contexte de pandémie, qui a grandement affecté les économies littorales et insulaires, un soutien accru à des filières bleues respectueuses de la biodiversité est nécessaire.

Les écosystèmes d’eau douce ne représentent que 2,8 % de la quantité totale d’eau disponible à l’échelle mondiale, mais ils sont essentiels au maintien de la biodiversité et à la santé des populations. Cependant, ils sont aujourd’hui fortement impactés par les effets du changement climatique (sécheresses, inondations) et les pressions anthropiques, comme l’urbanisation, la construction d’infrastructures mal planifiées et les pollutions. L’intensification des activités agricoles sur les bassins versants augmente le risque de dégradation de la qualité de l’eau superficielle et souterraine.

Le FFEM vise à conserver les écosystèmes d’eau douce et à garantir une qualité, une disponibilité et un accès équitable aux ressources d’eau douce.