La Méditerranée, « point chaud » de la biodiversité mondiale, est l’une des mers les plus menacées de la planète. Concentration démographique et économique, attractivité touristique, crises économiques, politiques et sociales, changement climatique engendrent des pollutions et d’importantes pressions sur les ressources naturelles et les écosystèmes marins et côtiers de la région.
La flore du bassin méditerranéen compte entre 15 000 et 25 000 espèces, dont 60% sont uniques à la région. Près d’un tiers de la faune méditerranéenne est endémique : 1 912 espèces d’amphibiens, d’oiseaux, de poissons cartilagineux, de poissons d’eau douce, de crabes et d’écrevisses, de mammifères, d’odonates et de reptiles Cette richesse biologique exceptionnelle abrite 19% d’espèces menacées d’extinction.
Le projet comporte quatre composantes :
- Consolidation et soutien à des initiatives pilotes de cogestion de territoires littoraux, insulaires et marins : à une échelle locale, dans des aires marines et côtières protégées de Méditerranée le projet soutient des actions concrètes en faveur d’une gestion concertée des territoires, pour le développement d’activités de pêche et de tourisme durables et la diversification des sources de financement.
- Renforcement des capacités des institutions et des gestionnaires de sites et de leurs partenaires : un programme de formations opérationnelles destinées aux décideurs, aux gestionnaires et à leurs partenaires permet de renforcer les compétences tant pour la gestion des sites qu’au niveau plus régional pour accompagner les changements institutionnels et politiques nécessaires.
- Plaidoyer et sensibilisation au service de la cogestion intégrée des territoires : le projet porte la voix des aires protégées et des enjeux environnementaux de la Méditerranée, depuis les pays du pourtour méditerranéen jusqu’aux instances internationales.
- Développement et valorisation des connaissances scientifiques au service de la gestion et des politiques : pour contribuer à une gestion efficace et une prise de décision fondée, le projet poursuit et développe l’intégration et la diffusion des connaissances scientifiques aux enjeux de gestion.
6 sites pilotes bénéficieront du soutien du FFEM : Albanie, Algérie, Liban, Maroc, Tunisie, Turquie.
- Une meilleure gestion des sites pilotes, au travers d’une gouvernance renforcée, de partenariats public-privé, de contributions du secteur privé (pêche et tourisme) à la gestion écosystémique et durable des ressources.
- Une co-construction d’une gouvernance inclusive des territoires et une conception des politiques de la conservation par les gestionnaires des sites et les autres acteurs concernés.
- Une articulation et une diffusion des connaissances scientifiques au service de la gestion et de la décision politique.
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vidéopublié en Septembre 2019