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Evaluer pour rendre compte et aller plus loin

Les évaluations sont au cœur du mandat du FFEM pour renforcer la redevabilité, éclairer les décisions et orienter l’action.
La diversité des modes d’évaluations
Dans une logique d’apprentissage continu, les évaluations de projets offrent un temps de recul et de dialogue pour produire de la connaissance, tirer des enseignements, améliorer la qualité et accroître les impacts des actions financées. Elles peuvent être réalisées à différentes étapes de la vie des projets : évaluations ex-ante pour déterminer le référentiel au démarrage de l’action, évaluations mi-parcours pour réorienter l’action, évaluations longitudinales qui suivent les effets d’un projet tout au long de sa vie, évaluations ex-post pour partager les résultats et améliorer les projets à venir.
75% des projets achevés ont été évalués sur les 20 dernières années(*)
(*) Ces évaluations ont été réalisées par des experts externes indépendants.
Au-delà des critères d’évaluation standards
Le FFEM s’efforce d’évaluer aussi systématiquement que possible les projets qu’il finance. Les évaluations de projets sont confiées à des experts indépendants et sont réalisées sur la base des critères d’évaluation des politiques publiques et de ceux développés par le Comité d’Aide au Développement de l’OCDE : pertinence, efficacité, efficience, impact, durabilité .
Toutefois, ces critères ne suffisent pas toujours à rendre compte des réalités complexes du terrain et des démarches innovantes que le FFEM soutient. Les critères additionnels sont également examinés :
- En quoi le projet peut-il être présenté comme exemplaire sur le plan environnemental ? En quoi le financement du FFEM contribue-t-il à cette exemplarité (additionalité et valeur ajoutée )
- Le projet a-t-il mis en œuvre des actions efficaces pour promouvoir sa visibilité et favoriser la diffusion de ses résultats et enseignements clés ?
- Quelles démarches ont été mises en place pour favoriser l’apprentissage collectif et la capitalisation des expériences du projet ?
- Dans quelle mesure les partenaires du projet et le FFEM ont-ils su faire preuve de réactivité et d’adaptabilité face aux évolutions et imprévus du projet ?
Pour aller plus loin

Un exemple de la pratique évaluative du FFEM : l’évaluation des programmes de Petites Initiatives
Depuis bientôt 20 ans, les programmes de Petites Initiatives (PPI) soutiennent la société civile africaine dans la conservation de la nature et le développement socio-économique local. Grâce à des subventions de 30000 euros en moyenne et à un appui de proximité, les PPI contribuent à renforcer les capacités des acteurs de terrain, à accroître leur légitimité dans le débat public et à les faire et innover en faveur de l’environnement du développement socio-économique. Lancé en 2006 en Afrique de l’Ouest et centrale, le programme PPI a été rejoint en 2014 par son homologue nord-africain, le PPI OSCAN.
En 2021, l’évaluation croisée des 2 programmes a mis en avant le rôle déterminant que joue la société civile africaine dans la préservation de l’environnement, en mutualisant et en mettant en perspectives les situations et expériences des deux programmes.
Pour une société civile africaine au cœur de l'action environnementale
Pour aller plus loin

Zoom sur nos évaluations


