Forêts & terres agricoles

Habitant Afrique Forêt Agriculture — ©Lionel Charrier, Livelihoods Funds

Notre engagement

Depuis sa création, le FFEM promeut une relation plus durable des hommes aux ressources naturelles. Son but : protéger la biodiversité des forêts et des paysages, lutter contre la désertification, rendre aux forêts et aux terres agricoles leurs fonctions régulatrices du climat, en les plaçant au cœur du développement des populations.
Premier réservoir de biodiversité terrestre, les forêts représentent, avec les terres, un formidable levier de régulation du climat. Aujourd’hui, leurs fonctions de support de la biodiversité et de stockage du carbone se trouvent considérablement réduites par l’urbanisation et les pratiques agricoles non durables. Le secteur agricole constitue en effet la première cause de déforestation et de dégradation des terres. Les enjeux forestiers et agricoles sont intimement liés, raison pour laquelle le FFEM les aborde ensemble. Son but est de répondre simultanément aux objectifs de la préservation de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique et de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres.

Notre action aujourd'hui

Premier réservoir de biodiversité terrestre, les forêts représentent, avec les terres, un formidable levier de régulation du climat. Aujourd’hui, leurs fonctions de support de la biodiversité et de stockage du carbone se trouvent considérablement réduites par l’urbanisation et les pratiques agricoles non durables. Le secteur agricole constitue en effet la première cause de déforestation et de dégradation des terres. Les enjeux forestiers et agricoles sont intimement liés, raison pour laquelle le FFEM les aborde ensemble. Son but est de répondre simultanément aux objectifs de la préservation de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique et de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres.

Notre approche transversale

Les forêts et les terres agricoles, fortement affectées par la crise environnementale, se trouvent au coeur de nombreuses activités humaines qui y contribuent. Ainsi, la promotion de méthodes de production agricole et forestière durables doit compléter les actions de conservation et de restauration des écosystèmes et d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. En outre, la valorisation durable des produits agricoles et forestiers sous forme d’énergie ou de compost peut contribuer à des modèles circulaires. C’est pourquoi le FFEM encourage les projets transversaux sur la forêt, l’agriculture y compris en lien avec les villes et l’accès à l’énergie, qui agissent sur la biodiversité, la dégradation des terres, le climat et les pollutions.

Le FFEM soutient le développement de systèmes agricoles soutenables et adaptés aux conditions locales, comme l’agroécologie et l’agroforesterie. Il porte une attention particulière aux démarches systémiques et aux approches intégrées pour la structuration de filières et de territoires durables, à la répartition juste et équitable de la valeur ajoutée pour les petits producteurs, ainsi qu’à la promotion de pratiques sans intrants chimiques.

La plupart des régions forestières du monde sont soumises à la déforestation, notamment en zone tropicale, là où les forêts sont les plus riches en biodiversité et jouent un rôle capital dans le stockage du carbone.

Le développement de l’agriculture et de l’élevage constitue le principal facteur de déforestation, pour faire face à une demande alimentaire et énergétique croissante. En 2021, les régions tropicales ont perdu 11,1 millions d’hectares de couverture arborée, dont environ un tiers dans les forêts tropicales. Pour répondre à cette urgence, le FFEM soutient des projets qui participent à la lutte contre la déforestation, les dégradations forestières et les changements d’usage des terres.

Face à la perte et à la dégradation croissantes des forêts naturelles, les espaces forestiers doivent être intégrés dans des démarches d’aménagement des territoires visant à concilier la protection des milieux, les dynamiques sociales et foncières, ainsi que les usages et besoins en ressources forestières (bois d’œuvre, bois énergie, produits forestiers non ligneux, productions agroforestières).

La gestion de ces territoires doit également prendre en compte les enjeux de restauration des forêts dégradées, pour restituer leurs capacités de production et d’adaptation.
Dans ce cadre, le FFEM encourage des projets visant la préservation et la restauration des paysages forestiers, qui équilibrent les différents usages en tenant compte de la conservation des forêts, de leur valeur sociale et des intérêts économiques. Il accorde une attention particulière à la reconnaissance des droits des populations locales.