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Notre rôle

Promoteur d’innovation en faveur de la protection de l’environnement et du développement socio-économique durable dans les pays en développement, les projets qu’il finance contribuent à préserver la biodiversité, le climat, les eaux internationales, les terres et la couche d’ozone et luttent contre les pollutions.
Le FFEM travaille en partenariat avec des acteurs publics, privés ou de la société civile, du Sud comme du Nord, et avec d’autres bailleurs et organisations internationales. Les projets qu’il finance génèrent localement des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques. Ils contribuent à préserver la biodiversité, le climat, les eaux internationales, les terres et la couche d’ozone et luttent contre les pollutions.
La particularité du FFEM : miser sur des projets pilotes pour en tirer les enseignements et diffuser leurs innovations à plus grande échelle.
Cet instrument financier interministériel est au service de la politique française de coopération et d’aide publique au développement. Il occupe une place unique dans le paysage des bailleurs de fonds internationaux bilatéraux. Il se distingue d'autres initiatives publiques, et même privées, en mettant l'innovation au cœur de son action.
Nos missions
Depuis 30 ans, le FFEM encourage des initiatives innovantes et des projets pilotes répondant aux enjeux d’environnement mondial à la recherche de bénéfices environnementaux, sociaux et économiques.
Son objectif est de tester des solutions et d’en tirer des enseignements pour ensuite faciliter leur diffusion et leur déploiement dans d’autres lieux et/ou à plus grande échelle. Ce sont là les spécificités du FFEM et son caractère distinctif : l’innovation et la reproductibilité de ses actions.
Le mandat du FFEM consiste à soutenir l'innovation pour la préservation de l'environnement mondial et le développement local dans les pays du Sud.
Les actions du FFEM s’inscrivent dans les orientations fixées par le gouvernement français et rappelées par le Comité Interministériel de la Coopération Internationale et du Développement (CICID), en matière d’environnement et de développement et participent également à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies en 2015.
Les projets soutenus par le FFEM contribuent simultanément aux enjeux de plusieurs conventions internationales majeures en matière environnementale. Ainsi, le mandat du FFEM couvre :
- la lutte contre les changements climatiques et leurs effets néfastes, en référence notamment à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ;
- la préservation et la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles, en référence notamment à la Convention sur la diversité biologique ;
- la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, y compris la déforestation, notamment dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification ;
- la protection des eaux internationales continentales et marines dans le cadre des conventions multilatérales sur les eaux internationales et les bassins transfrontières ;
- la lutte contre les polluants chimiques et la gestion des déchets, notamment dans le cadre de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants et la Convention de Minamata sur le mercure ;
- l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone stratosphérique, dans le cadre du Protocole de Montréal.
À ce titre, en cohérence avec son homologue multilatéral le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le FFEM finance des initiatives qui aident les pays en développement à atteindre les objectifs de ces conventions.
Retrouvez plus de détails sur les conventions internationales à la fin de cette page dans l'onglet "Focus sur les conventions internationales".
Les partenariats multi-acteurs sont fondamentaux pour l’identité et les actions du FFEM. Ils concernent les acteurs du Nord et du Sud, et aussi bien le secteur public, le secteur privé, la société civile que les collectivités locales, la recherche, ou les autres bailleurs. Les stratégies sectorielles du FFEM et les projets qu’il finance se construisent en collaboration avec les acteurs concernés par ses thématiques prioritaires.
L’ensemble des actions menées par le FFEM visent à :
- Accompagner des projets de terrain, à l'échelle des territoires ou de filières
- Encourager des initiatives innovantes a co-bénéfices environnemental, social et économique
- Promouvoir l'action et le partage d'expériences
- Mobiliser des partenariats multi-acteurs
- Faciliter la concertation et la gouvernance partagée
Pour y parvenir, le FFEM s’attache à consolider sa démarche partenariale en :
- Engageant les acteurs du secteur privé
- Appuyant les initiatives de la société civile
- Mobilisant les collectivités locales
- Développant les liens avec la recherche
- Renforçant les partenariats avec les autres bailleurs
Le FFEM place l'innovation au centre de son action. La communauté scientifique l’a démontré, la crise environnementale est due à nos modes de vie. Mais pour en changer, encore faut-il pouvoir proposer des alternatives. C’est là que le FFEM intervient, en soutenant des projets qui innovent, testent des solutions durables et ouvrent la voie vers des transformations en profondeur.
Au-delà de leur recherche d’un impact environnemental, les innovations soutenues par le FFEM sont aussi au service du développement socio-économique et du bien-être des populations. Proposer des solutions alternatives convaincantes est la condition de leur pérennité, de leur possible passage à l’échelle, et donc de leur impact réel sur l’environnement.
Ces innovations peuvent être d’ordre organisationnel, économique, méthodologique, ou technique. Elles sont parfois multiples au sein d’un même projet, pour mieux répondre aux enjeux complexes des territoires et des sociétés dans lesquels elles s’inscrivent.
Pour le FFEM, le caractère innovant d’un projet ne peut s’évaluer qu’au regard d’un diagnostic spécifique du projet et/ou du territoire, en fonction du contexte géographique, socio-économique, politique, institutionnel et écologique donné, et de la manière innovante avec laquelle le projet envisage de déclencher le changement en faveur de l’environnement et du développement durable.

Nos priorités stratégiques
Pour financer des projets qui concilient protection de l'environnement mondial et croissance économique dans les pays où il intervient, le FFEM concentre historiquement son intervention dans les domaines du climat, de la biodiversité, des eaux internationales, de la dégradation des terres, des polluants chimiques et de la couche d'ozone .
Pour la période 2023-2026, le FFEM concentre son action sur cinq thématiques prioritaires, qui s’inscrivent dans la continuité des précédentes stratégies, tout en identifiant de nouvelles niches d’innovation :
- Conservation et valorisation de la biodiversité
- Résilience des écosystèmes aquatiques
- Gestion durable des territoires agricoles et forestiers
- Adaptation et transition bas carbone des villes et territoires
- Solutions circulaires et lutte contre les pollutions
Ces thématiques répondent à la double ambition de privilégier les projets les plus pertinents et de capitaliser sur leur expérience. Elles ne sont pas exclusives les unes des autres ; le FFEM encourage les projets susceptibles de générer des co-bénéfices croisés. Quelle que soit la thématique, le FFEM porte également une attention particulière aux modalités d’innovation, telles que :
- Solutions fondées sur la nature et approche « Une seule santé » (One Health)
- Savoirs et savoir-faire
- Participation citoyenne
- Mécanismes de mobilisation de ressources financières durables
- La recherche au service des politiques publiques
Les partenariats multi-acteurs sont fondamentaux pour l’identité et les actions du FFEM. Ils concernent les acteurs du Nord et du Sud, et aussi bien le secteur public, le secteur privé, la société civile que les collectivités locales, la recherche, ou les autres bailleurs. Les stratégies sectorielles du FFEM et les projets qu’il finance se construisent en collaboration avec les acteurs concernés par ses thématiques prioritaires.
Téléchargez notre document stratégique 2023-2026
Focus sur les ODD
En 2015, tous les pays du monde se sont accordés sur 17 Objectifs de développement durable (ODD) pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités et les injustices, faire face au changement climatique et construire un monde en commun d’ici à 2030. Ces ODD, adoptés le 25 septembre 2015 à New York lors de l'Assemblée générale des Nations unies, ont pris le relais des huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
La nouveauté des ODD ? Des objectifs universels et dépendants les uns des autres, qui valent tout autant pour les États-Unis que pour le Pérou ou le Tchad. Cette vision partagée par l’ensemble de la planète sur la direction à prendre pour les 15 prochaines années est prometteuse. Les Objectifs de développement durable invitent à la mobilisation de tous : communauté internationale, États, ONG, collectivités locales, entreprises et citoyens.
L'action du FFEM participe à la réalisation de ces ODD.
Focus sur les conventions internationales
La communauté internationale s’est dotée de plusieurs grandes conventions environnementales pour répondre aux défis globaux que sont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la dégradation des océans et la pollution. Ces conventions forment un socle essentiel pour une gouvernance environnementale mondiale cohérente et ambitieuse.
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La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992, constitue le pilier de l’action internationale sur le climat. Elle a donné naissance à des accords majeurs comme le Protocole de Kyoto (1997) et l’Accord de Paris (2015), qui engagent les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux impacts du dérèglement climatique.
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La Convention sur la diversité biologique (CDB), également adoptée en 1992, vise à préserver la diversité du vivant, à assurer l’utilisation durable des ressources naturelles et à garantir un partage équitable des bénéfices issus de leur utilisation. En 2022, elle a abouti à l’adoption du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, qui fixe des objectifs ambitieux à l’horizon 2030.
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Adoptée en 1994 et entrée en vigueur en 1996, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) est le principal instrument international visant à prévenir la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches. Elle a pour objectif de combattre la désertification, d'atténuer les effets de la sécheresse et de promouvoir la gestion durable des terres.
- La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) repose sur une approche intégrée, combinant actions environnementales, sociales et économiques, et met un accent particulier sur les populations les plus vulnérables, notamment dans les pays en développement. Elle encourage les États parties à élaborer des programmes d'action nationaux, régionaux et sous-régionaux. La lutte contre la désertification s’inscrit aussi dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 15 qui vise à « préserver et restaurer les écosystèmes terrestres ».
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La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), adoptée en 1982, encadre l’utilisation des espaces maritimes et des ressources marines. Elle établit un cadre juridique global pour régir les droits et devoirs des États en matière de navigation, de gestion des ressources, de protection de l’environnement marin. Elle a été récemment complétée par l’adoption du traité international sur la protection de la haute mer (BBNJ) en 2023, destiné à mieux préserver la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales.
En complément du cadre mondial de la CNUDM, la coopération régionale joue un rôle essentiel dans la gestion durable des mers et océans. Des conventions régionales, comme la Convention de Barcelone pour la Méditerranée, la Convention d'Abidjan pour la côte ouest-africaine, ou encore la Convention de Nairobi pour l’océan Indien occidental, visent à renforcer la protection des milieux marins dans des contextes géographiques spécifiques. Ces accords régionaux permettent d’adapter la mise en œuvre des principes de la CNUDM aux réalités locales, en promouvant la coopération entre les pays riverains et en développant des plans d’action concrets pour lutter contre la pollution marine, protéger les écosystèmes côtiers et renforcer la résilience des communautés littorales. -
Les conventions dites BRS – Bâle, Rotterdam et Stockholm – sont 3 traités internationaux complémentaires visant à protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes des substances chimiques et des déchets dangereux.
- La Convention de Bâle (1989) encadre les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination, afin de prévenir leur transfert vers des pays ne disposant pas des capacités nécessaires pour les gérer de manière écologiquement rationnelle.
- La Convention de Rotterdam (1998) établit une procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) pour certains produits chimiques dangereux et pesticides, afin d’en réguler le commerce international.
- La Convention de Stockholm (2001) vise à éliminer ou restreindre la production, l’utilisation et la libération de polluants organiques persistants (POP), des substances chimiques particulièrement nocives qui s'accumulent dans les organismes vivants et se dispersent sur de longues distances.
Ensemble, ces conventions forment un socle juridique international essentiel pour lutter contre la pollution et encourager une gestion responsable des substances chimiques et des déchets.
Le mandat du FFEM s’inscrit dans le cadre de ces grandes conventions internationales. À travers ses axes d’intervention et ses projets de terrain, il contribue à la mise en œuvre concrète des engagements globaux en matière de climat, biodiversité, océans et lutte contre la pollution. En soutenant des solutions innovantes et durables, le FFEM agit en cohérence avec ces cadres multilatéraux pour renforcer la transition environnementale dans les pays en développement.