Le développement des zones côtières d’Afrique de l’Ouest s’accélère sous l’impulsion des secteurs de l’urbanisme, de l’équipement, du tourisme, du transport ou de l’extraction. En parallèle, le secteur de la pêche (notamment artisanale) est de moins en moins important dans les économies nationales, alors qu’il est pourvoyeur d’emplois. Cette évolution présente de nombreux risques pour la biodiversité et augmente la vulnérabilité des communautés littorales.
Mené par le Partenariat régional pour la conservation côtière et marine en Afrique de l’Ouest et soutenu par le FFEM, le projet RESILAO a pour but de financer et développer des petites initiatives locales innovantes pour renforcer la résilience des écosystèmes et des sociétés.
Ce projet repose sur deux composantes :
- Accompagner l’émergence et la mise en œuvre de projets locaux intégrés et innovants de conservation et de restauration des zones côtières, de développement social et solidaire et de promotion d’une économie bleue durable ;
- Soutenir la capitalisation des projets et encourager les échanges d’expériences entre pairs, ainsi que l’apprentissage mutuel des meilleures pratiques, pour consolider les capacités des acteurs locaux, les inciter à élaborer des initiatives diversifiées et à les mettre en application à diverses échelles.
- Renforcement de l’efficacité des initiatives de conservation et de développement durable dans les sites prioritaires et menacés par les changements rapides.
- Amélioration des conditions socioéconomiques et de la cohésion sociale des communautés, grâce à la valorisation durable des services écosystémiques de la zone côtière.
- Accroissement de la résilience des zones côtières grâce aux solutions innovantes en matière de valorisation, d’aménagement, de protection, de production d’énergie et d’assainissement.
Le FFEM initie un nouveau type d’appel à projets qui permet d’aborder des thématiques croisées, en proposant des solutions intégrées à des problèmes à la fois environnementaux, sociaux et économiques.
Ce projet est en outre l’un des premiers dans ce secteur géographique à être aligné sur le nouveau cadre mondial pour la biodiversité post-2020. Cela signifie qu’il porte les efforts de conservation côtière au-delà des aires marines protégées et s’appuie sur un partenariat régional, avec une mise en œuvre à plusieurs échelles.
Enfin, ce projet encourage et soutient les initiatives novatrices, tant en ce qui concerne les méthodes, outils et technologies déployés, que les aspects organisationnels, relationnels ou encore l’ingénierie financière.
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