La dégradation des terres touche gravement les pays d’Afrique de l’Ouest qui sont très dépendants économiquement et socialement de l’exploitation des ressources naturelles. Parmi eux, les pays sahéliens, dont les écosystèmes sont les plus fragiles, sont les plus menacés par la désertification.
La lutte contre la désertification a fait l’objet de nombreux plans d’action et documents stratégiques au niveau des pays ouest-africains; des projets ont également permis de valider des techniques de lutte contre la désertification et de montrer leur impact positif, sur les écosystèmes mais aussi sur les systèmes de vie des populations. Toutefois, les zones aménagées sont encore faibles par rapport aux besoins, les processus de dégradation des terres se poursuivent et la sécurité alimentaire des populations est toujours menacée.
Le projet s’articule autour de quatre composantes techniques :
- Mettre en œuvre d’un programme d’investissement pour la récupération des terres dégradées pour améliorer la production agro-sylvo-pastorale.
- Appuiyer la mise en œuvre du programme d’action sous-régional de lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest et au Tchad.
- Produire et gérer les connaissances et les technologies et renforcement des capacités sur la gestion durable des terres et l’adaptation au changement climatique.
- Améliorer la gouvernance des ressources naturelles et de l’adaptation au changement climatique.
- Planifier des actions de gestion durable des terres, mettre en œuvre et renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs locaux dans un certain nombre de communes pilotes. En parallèle, des connaissances sur les conditions techniques, environnementales et socio-économiques de l’amélioration de la gestion durable des terres sont produites, capitalisées et diffusées au sein des différents réseaux d’acteurs ouest-africains.
- Développement local, économique et social des pays. Le projet a un impact à court terme sur les revenus des populations qui les mettent en œuvre; et la réhabilitation des terres dégradées, en restaurant la fonctionnalité des écosystèmes, produit souvent à moyen-long terme des effets positifs sur les rendements des cultures, de l’élevage ou sur les services rendus par les écosystèmes.
- Mettre en place des dynamiques locales de développement portées par l’ensemble des acteurs locaux et de soutenir les partenariats entre collectivités décentralisées du Nord et du Sud. Le renforcement des compétences des communes est un gage de la permanence de la reproduction de la dynamique après la fin du projet.
- Contribuer à l’environnement mondial par la lutte contre la désertification, en fonction de son approche locale et du renforcement de capacités opéré davantage que pour les surfaces qui sont récupérées.
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