2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et 3,9 milliards de personnes, soit 47% de l’humanité, sera sous stress hydrique en 2030 (source OCDE).
Le changement climatique aura dans certains pays, insulaires des conséquences dramatiques qui conduiront à des migrations climatiques vers les centres urbains ou dans les pays mieux dotés en ressources.
Le dessalement par osmose inverse apparait comme une solution, un espoir, pour la satisfaction des besoins croissants en eau de la population mondiale. Le dessalement annuel de 21 milliards de m3 d’eau génère un rejet de 80 millions de Tonnes de CO2 avec une croissance de 10% par an.
Le projet proposé par MASCARA consiste à utiliser son innovation de rupture en matière d’osmose inverse à partir d’énergie renouvelables, visant à dessaler l’eau de mer, au fil du soleil, avec des capacités journalières jusqu’à 1000 m3 duplicables, sans consommation de combustible fossile, sans émission de CO2, avec des coûts de production inférieurs de moitié à ceux des installations conventionnelles diesel de même taille. Le procédé représente un espoir pour l’alimentation en eau potable des populations insulaires qui sont ou seront privées d’eau potable, à moyen terme.
En termes de procédure de suivi est mis en place un comité de pilotage (Quadran / Aerowatt Mauritius / Mascara / Collectivités / FFEM) et mis en œuvre un ensemble d’outils standards de gestion et de suivi de projets :
Résultats et impacts attendus
• climatique : le projet qui n’émet aucun CO2 en fonctionnement est parfaitement conforme avec l’initiative climat GCWD (Global Clean Water Desalination) Alliance H2O minus CO2 signée le 5/12/2015.• socio-économiques : l’unité OSMOSUN dont l’investissement est pour partie subventionnée permet la production d’eau potable avec de très faibles coûts récurrents (exploitation maintenance) de 30 à 35 cts d’euro/m3. La technologie envisagée permet des coûts d’exploitation de 3 à 4 fois inférieurs, puisque les coûts liés à l’énergie deviennent nuls.
Objectifs