Le Programme de Petites Initiatives (PPI)

Depuis 2006, le Programme de Petites Initiatives (PPI) du FFEM appuie les organisations de la société civile (OSC) africaine à travers des financements de petits projets de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique.
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Afrique, femmes - PPI - concassage
Le Programme de Petites Initiatives (PPI) finance des projets concrets de terrain, bénéficiant aux populations locales. A travers son soutien aux actions de protection de l'environnement, il contribue à renforcer les capacités et l’influence de la société civile africaine sur ces questions environnementales.

Le PPI constitue aujourd’hui le seul outil de la coopération française finançant directement les OSC de pays du Sud pour des actions spécifiques de conservation.

Par ce biais, le programme contribue à améliorer la gouvernance des processus de conservation et dispose ainsi d’une importante reconnaissance dans le milieu africain de la conservation.

Depuis 17 ans, 17 M€ de cofinancements du FFEM (33M€ au total pour le programme) dont 10M€ directement dédiés aux financements des projets.

  • 190 OSC bénéficiaires.
  • 274 projets financés dans 28 pays d’Afrique.
  • 6 phases du PPI déjà financées.

Des initiatives locales pour préserver la biodiversité et lutter contre le dérèglement climatique par le biais de financements inférieurs à 50 000 euros au bénéfice des ONG, autour de 8 thématiques prioritaires :

  1. Sauvegarde des espèces menacées
  2. Lutte anti-braconnage
  3. Résolution des conflits hommes-animaux
  4. Conservation des écosystèmes
  5. Création-gestion d'aires protégées
  6. Valorisation durables des ressources naturelles et développement socio-économique
  7. Lutte contre les changements climatiques
  8. Éducation environnementale

Quelques chiffres clés d'impacts du PPI :

  • 508 103 ha d’aires protégées communautaires créées
  • 100 plans d’aménagement ou de gestion d’aires protégées élaborés.
  • 185 structures de gouvernance et de gestion mises en place et/ou renforcées.
  • 25 espèces menacées incluant 12 de mammifères (pangolin, baleine à bosse, lamantin, chimpanzé, bonobo, gorille, girafe, éléphant, hippopotame, sitatunga, cercopithèque Diane de Roloway, lémuriens) dont la sauvegarde a été améliorée.
  • 146 projets de création de 25 filières probiodiversité.
  • Au moins 80% des OSC partenaires ayant bénéficiées d’un financement PPI sont toujours en activité.
  • 128 OSC ont bénéficié d’un accompagnement spécifique en matière de renforcement de capacités.
190
OSC bénéficiaires / 80% des OSC toujours en activité depuis la réalisation de leur projet PPI
274
projets financés dans 28 pays d’Afrique
17 M€
de cofinancements du FFEM (33M€ au total pour le programme) dont 10M€ directement dédiés aux financements des projets
17 ANS DE SOUTIEN A DES ACTIONS DE TERRAIN
17 ans d'action de terrain
RENATURA, tortues et plages
  • 508 103 ha d’aires protégées communautaires créées
  • 100 plans d’aménagement ou de gestion d’aires protégées élaborés
  • 185 structures de gouvernance et de gestion mises en place et/ou renforcées
  • 25 espèces menacées incluant 12 de mammifères (pangolin, baleine à bosse, lamantin, chimpanzé, bonobo, gorille, girafe, éléphant, hippopotame, sitatunga, cercopithèque Diane de Roloway, lémuriens) dont la sauvegarde a été améliorée
  • 146 projets de création de 25 filières probiodiversité
  • Au moins 80% des OSC partenaires ayant bénéficiées d’un financement PPI sont toujours en activité
  • 128 OSC ont bénéficié d’un accompagnement spécifique en matière de renforcement de capacités
Avec une société civile africaine renforcée, des solutions de développement local émergent
Construction d'une ruche traditionnelle avec l'ONG CAMGEW

Un soutien sur mesure aux ONG

En dépit de contextes institutionnels et financiers difficiles, plus de 70 OSC ont été accompagnées et renforcées. Certaines sont progressivement devenues des acteurs majeurs au sein de leurs pays respectifs : elles participent aujourd’hui à des commissions nationales, mènent des actions de plaidoyer auprès des responsables politiques, partagent leur expertise, etc.
Le PPI a également permis la naissance de réseaux et d’alliances entre acteurs d’un même secteur ou d’une même région. Ces partenariats se sont parfois créés à l’international, aboutissant à la création de belles synergies entre acteurs de la société civile du Nord et du Sud.

Des OSC plus fortes, au bénéfice des communautés locales
Afrique, apiculteurs transportant une ruche

Les projets éligibles au financement du PPI présentent des activités génératrices de revenus qui bénéficient directement aux populations locales et à leur développement socio-économique.

L'écotourisme, le développement de filières commerciales liées à l’exploitation durable de produits naturels ou encore de l’artisanat contribuent à créer des emplois rémunérés destinés aux communautés locales leur garantissant dès lors une plus grande autonomie : écoguide, garde, apiculteur, éleveur, gestionnaire de coopérative, etc.

Ces activités viennent parfois se substituer aux pratiques néfastes qui menacent les écosystèmes et les ressources naturelles, telles que le braconnage, la déforestation et la surexploitation. Les impacts économiques ainsi obtenus sont indispensables pour pérenniser les actions de responsabilisation des populations locales vis-à-vis de leur environnement et de développement durable entreprises lors des projets PPI.

6 phases du PPI déjà financées
Afrique, femmes - PPI - concassage

Cette nouvelle phase intitulée PPI5 poursuit les actions du PPI pour renforcer l’influence de la société civile et des collectivités décentralisées en Afrique de l’Ouest et centrale, en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique à travers des solutions fondées sur la nature.

En partenariat avec le Comité français de l’UICN et l’UICN-PACO, elle consistera à mettre en oeuvre et gérer des projets de conservation et de lutte contre les dérèglements climatiques en développant
des solutions fondées sur la nature initiées par les OSC et à renforcer les capacités techniques, organisationnelles, institutionnelles des OSC.

Le programme est financé sur 3 ans avec une contribution de 3 millions d’euros du FFEM. De nouveaux partenaires seront associés à ce PPI5, en particulier le CEPF (Critical Ecosystem Partnership
Fund), le Comité néerlandais de l’UICN et la Fondation MAVA.