De Paris à Belém : 10 ans de solutions innovantes au service de l’ Accord de Paris

1. La poursuite des efforts d’atténuation est critique pour lutter contre le changement climatique et l’adaptation à ses effets reste un enjeu clé pour réduire les pertes et préjudices. 

Le FFEM promeut ainsi :

• La nature en ville, en partageant les enseignements issus de projets pilotes en Amérique latine à Santa Fe et à Guatemala City.
• L’écoconstruction, avec une série de trois webinaires récemment lancés avec l’AFD sur la normalisation du secteur, la formation à tous les niveaux et le changement d’image afin d’en amplifier l’impact.
• La mobilité urbaine durable, via son partenariat avec Mobilize Your City et la publication d’un livret de recommandations basé sur 6 plans de mobilité mis en œuvre dans des villes africaines, pour des territoires plus résilients, inclusifs et sobres en carbone.
• La restauration des écosystèmes côtiers (mangroves, herbiers, récifs coraliens) essentielle pour renforcer la résilience des littoraux face à l’élévation du niveau de la mer, protéger la biodiversité marine et soutenir les moyens de subsistance des communautés locales.
• La lutte contre la déforestation en promouvant le développement de modèles durables de gestion des territoires et des filières agricoles et forestiers, conciliant préservation des forêts, traçabilité, inclusion des communautés locales et développement socio-économique.

2. La mobilisation de financements adaptés, notamment via la finance carbone inclusive et à co-bénéfices multiples, demeure un défi majeur.
   Pour y répondre, le FFEM a publié une note sur la finance carbone à destination des porteurs de projets, ainsi qu’un ouvrage de capitalisation fondé sur des expériences menées en Guinée-Bissau, Colombie, Mozambique et Madagascar (REDD+), ou encore sur des projets de restauration de mangroves au Costa Rica, Bénin, Sénégal, Inde et Indonésie où ces écosystèmes jouent un rôle essentiel à la fois pour l’atténuation, la biodiversité et la résilience des communautés côtières. 

Ces initiatives démontrent que des solutions intégrées peuvent générer des bénéfices conjoints pour le climat, la biodiversité et les communautés locales.

NB: retrouvez tous les liens des publications à la fin de cet article.

Face à l’ampleur et à l’interdépendance des défis environnementaux, le FFEM défend une approche intégrée qui traite conjointement les différentes composantes de la crise planétaire – changement climatique, perte de biodiversité, pollutions, dégradation des terres et des océans – afin de maximiser les synergies entre les actions et d’éviter les réponses fragmentées.
Cette approche permet de concevoir des solutions globales et cohérentes, qui répondent simultanément aux enjeux de climat, de nature et de développement.

Avec ses partenaires, le FFEM agit ainsi pour :
• Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres et marins, véritables réservoirs de carbone et de biodiversité ;
• S’appuyer sur les solutions fondées sur la nature pour renforcer à la fois l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ;
• Développer des modèles de production durables, sobres en carbone et résilients face aux chocs environnementaux ;
• Réduire les pollutions à la source, qu’elles soient plastiques, chimiques ou organiques, afin de protéger les milieux et la santé humaine ;
• Soutenir la science, l’innovation et le partage de connaissances, au service d’une transition écologique juste et inclusive.

À Belém, au cœur de l’Amazonie, la COP30 met en exergue le lien indissociable entre climat, nature et peuples. C’est le fondement même de l’action du FFEM depuis 30 ans : démontrer que la transition écologique repose sur des solutions concrètes, co-construites avec les acteurs locaux et porteuses de co-bénéfices environnementaux, sociaux et économiques.