Dans un article dédié au projet, Guy Deberdt, directeur général de l’entreprise Kaoka et Sébastien Balmisse, directeur filière et qualité, reviennent sur l’intérêt du secteur privé pour le développement d’une filière bio-équitable de cacao basée sur l’agroforesterie. L’enjeu pour Kaoka est de préserver la biodiversité en limitant la déforestation, à travers le maintien de la diversité des variétés de cacao cultivé. Au-delà des externalités positives sur l’environnement, ces pratiques agroforestières améliorent la productivité et le rendement économique de ces parcelles.
Soutenu par le FFEM en partenariat avec le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) et le World Agroforestery et l’ONG Conservation International, ce projet permettra de réaliser des plans de conservation et ainsi de préserver les ressources naturelles dans les régions d’exploitation cacaoyères.
Le FFEM soutient de nombreux projets d’agroforesterie afin d’associer conservation de la biodiversité et développement économique et social des populations. La culture agricole et la plantation de différentes essences de bois réalisées sur une même parcelle contribuent à recréer des mosaïques de milieux à haute valeur écologique, pour rendre aux terres leurs fonctions régulatrices face aux chocs et aux risques climatiques. Cela apporte également aux populations une seconde source de revenus, à travers la vente de fruits et de bois provenant des plantations forestières.