Co-animé par les deux auteurs du rapport de capitalisation, Thierry Clément et Catherine Gabrié, experts et consultants internationaux en environnement marin, l’atelier fut l’occasion de parcourir successivement les différents thèmes abordés dans la publication en soulignant les recommandations issues des retours d’expérience favorisant notamment :
- La création d’aires marines protégées (AMP) éclairée par une bonne connaissance du contexte,
- Une gestion plus efficace et pérenne des AMP,
- Le développement d’une « économie bleue »,
- La résilience des écosystèmes.

Constance Corbier-Barthaux, responsable des projets Biodiversité au sein du FFEM témoigne:
Au cours de ce congrès, j’ai rencontré de nombreux partenaires de nos projets venus de tous les océans de la planète pour partager avec leurs pairs, leurs expériences, leurs réussites et leurs inquiétudes. Le rôle des aires marines protégées est essentiel pour préserver la biodiversité des océans mais beaucoup ne disposent pas de moyens humains et financiers pour une gestion efficace associant pleinement tous les acteurs à commencer par les communautés et les pêcheurs locaux. A son niveau, le FFEM contribuera d’appuyer les initiatives favorisant la coopération et les échanges de bonnes pratiques de cogestion des aires marines protégées afin de concilier les enjeux de conservation et de développement local.


Avec plus de 50 participants sur place et à distance à travers les 5 continents, cet atelier a encore démontré la pertinence de tirer des enseignements sur la base du partage d’expériences afin de co-construire des solutions efficientes pour la gestion durable des aires marines protégées.
Comme l’évoqué l’un des chefs des Squamish, premières nations du Canada, lors de la cérémonie officielle d’ouverture du 5ème congrès IMPAC : « Holding up each other for the next generations* ».
*Se soutenir mutuellement pour la prochaine génération