Une excellente nouvelle pour les sept petites îles directement concernées : l’île de Gorée (Sénégal), l’île de Principe (Sao Tomé et Principe), les îles de Bolama et d’Urok (Guinée Bissau) et de Santa Luzia (Cap Vert), au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest, l’île d’Ibo (Mozambique) et l’archipel de la Mer d’Emeraude (Madagascar), dans l’Océan Indien et l’archipel méditerranéen des Kerkennah (Tunisie).
Au programme de l’Initiative Iles Durables : des ateliers techniques, des conférences, des réalisations concrètes sur le terrain, des outils numériques (vidéos, fiches de bonnes pratiques) et un « label » pour accompagner et valoriser ceux qui s’impliquent au quotidien pour protéger le patrimoine fragile de leur île (associations, usagers, gestionnaires d’aires protégées, représentants du secteur privé, etc.).
Le lundi 27 juin dernier, l’Initiative pour les îles durable a été présentée à l’occasion du lancement du « Plan Méditerranée pour une croissance bleue » initié par Mme Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat. Les défis d’un développement mondial sobre et soutenable sont immenses et il est important que tous les acteurs restent mobilisés. Les contributions françaises appuyées à l’international par les soutiens du FFEM visent à changer la donne et appellent à être renforcées par les coopérations et les synergies entre les Etats, fondamentales compte tenu de l’urgence climatique.
L’engagement de l’Initiative pour les îles durables, en se nourrissant des meilleures pratiques et en promouvant les échanges entre acteurs de la gestion des îles, s’inscrit dans cette démarche d’actions pilotes qui permettront des changements de pratiques sur les îles et ailleurs.