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Optimiser la production de biens et services par les écosystèmes boisés méditerranéens dans un contexte de changements globaux
Projet


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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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3 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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8500000 €
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Montant du financement FFEM
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450000 €
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Localisation
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Ankara
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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MAAPRAT, Union Européenne, GIZ
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Bénéficiaires
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Le Comité Silva Mediterranea de la FAO, le Plan Bleu
Dans un contexte de forts changements globaux, le projet vise à inciter les acteurs à gérer et/ou restaurer les espaces boisés méditerranéens avec une perspective de fourniture durable de biens et services environnementaux.
Contexte
Les forêts des six pays bénéficiaires (Maroc, Tunisie, Algérie, Syrie, Liban et Turquie) couvrent une superficie totale de près de 19 millions d’ha.
La contribution de ces espaces boisés méditerranéens à la lutte contre la pauvreté, au développement socio-économique des zones rurales, à la sécurité alimentaire des habitants et à la préservation des biens publics mondiaux ou régionaux n’est plus à démontrer. Pourtant, ils subissent des pressions anthropiques croissantes pour l’urbanisation, la mise en culture, le prélèvement de bois de feu et le pâturage. S’ajoutent les impacts du changement climatique, qui se traduisent par un risque accru d’incendies et d’attaques parasitaires, mais aussi par l’accélération des problèmes d’érosion des sols et de désertification.
Cependant, les stratégies actuelles de gestion des espaces boisés ne prennent pas suffisamment en compte les impacts du changement climatique, faute de connaissances spécifiques directement valorisables par les gestionnaires. La valeur des biens et services fournis par les forêts n’est pas assez reconnue.
Ces défis ne peuvent être relevés que par une meilleure coordination des acteurs. Il apparaît ainsi essentiel de renforcer les modes de gouvernance territoriale en tenant davantage compte des besoins et contraintes des populations usagères des espaces boisés. A une échelle plus globale, le projet s’inscrit dans les cadres de coopération régionale que sont le Comité de la FAO sur les questions forestières méditerranéennes – Silva Mediterranea – et le Partenariat Collaboratif pour les Forêts Méditerranéennes (PCFM).
Descriptif
Le projet est construit en cinq composantes :
- Production de données et élaboration d’outils d’aide à la décision et à la gestion en matière de vulnérabilité des écosystèmes boisés méditerranéens aux effets du changement climatique et en matière de capacité d’adaptation;
- Estimation de la valeur économique et sociale des biens et services rendus par les écosystèmes forestiers méditerranéens grâce à l’étude des multiples enjeux liés aux évolutions de l’environnement et leurs effets potentiels sur le développement soci-économique;
- Développement de modes de gouvernance participative et territoriale des écosystèmes forestiers méditerranéens;
- Optimisation et valorisation du rôle d’atténuation des forêts méditerranéennes (puits de carbone);
- Contribution aux activités de coordination et de communication au sein du PCFM.
Impacts
- Contribue au développement local, économique et social des six pays bénéficiaires en permettant l’élaboration de plans d’aménagement participatifs et tournés vers une meilleures prise en compte des biens et services environnementaux fournis par la forêt. Une valorisation financière du service de séquestration de carbone, qu’elle soit volontaire ou obligatoire est envisagée. Au-delà de sa mise en œuvre sur les sites pilotes, le cadre méthodologique qui est développé doit pouvoir être réutilisé par les pays qui de cette manière, peuvent optimiser leur gestion des ressources forestières.
- Renforce les stratégies d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans le secteur forestier des pays bénéficiaires du PCFM. Le projet permet d’assurer une conservation optimale de la biodiversité et de renforcer et d’adapter les pratiques de gestion durable des forêts méditerranéennes. Ceci conduit à une meilleure prévention des risques d’incendies de forêts, à une limitation des conflit potentiels entre usagers, à un ralentissement de la dégradation de la qualité des eaux et des sols et à une meilleure prise en compte des multiples fonctions des écosystèmes forestiers méditerranéens.