Evaluation et partage des connaissances

Depuis sa création en 1994, le FFEM soutient des projets innovants, au plus près des populations de pays en développement ou émergents. Évaluées et capitalisées, ces initiatives mettent en lumière des connaissances scientifiques, des savoirs locaux et des pratiques novatrices. La finalité : partager des solutions et enclencher des transitions à grande échelle.
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Retours expériences capitalisation FFEM

La démarche de capitalisation du FFEM permet de faire émerger et de prendre en compte toute la diversité des contextes, approches, expérimentations des projets qu’il soutient sur le terrain. Les enseignements peuvent ensuite être tirés, aussi bien des succès obtenus que des écueils rencontrés. Elle s’inscrit également dans une démarche partenariale avec les acteurs de terrain et les autres institutions françaises et étrangères pour favoriser la diffusion des enseignements.

Le caractère innovant des actions, la qualité des résultats et la rigueur de l’évaluation font du FFEM un partenaire incontournable pour la préservation de l’environnement mondial et le développement durable.

 

ÉVALUER LES ACTIONS ET CAPITALISER LES EXPÉRIENCES DES PROJETS

Objectifs:

Au-delà de l’expérience locale, la démarche d’évaluation et de capitalisation poursuit 4 objectifs :

  • formaliser des pratiques vertueuses et des savoir-faire innovants en vue de les reproduire à plus grande échelle dans la perspective de la théorie du changement,
  • produire des connaissances dans les domaines de l’environnement mondial et du développement durable afin d’alimenter le débat français et international, notamment dans le cadre des négociations de conventions internationales,
  • optimiser les modalités d’intervention et de soutien du FFEM dans la perspective de ses futurs programmes et projets,
  • communiquer sur les actions du FFEM dans le cadre des partenariats actuels et futurs et dans une volonté de transparence auprès des publics.

Méthodes:

Nombreuses, elles varient selon les objectifs : évaluations à mi-parcours et après-projet, capitalisations des expériences au sein des projets, évaluations et capitalisations thématiques (associant plusieurs projets), stratégiques, par pays, régionales. L’évaluation s’attache à mettre en évidence la spécificité de chaque projet : jeux d’acteurs, état des pratiques, bénéfices du soutien, motifs des échecs… Ces analyses permettent d’enrichir les stratégies d’intervention et les modalités d’évaluation du FFEM et nourrir les retours d'expériences et la valorisation des savoirs.

Le FFEM met à disposition des capitalisations et évaluations coordonnées par la Direction de l’Évaluation de l’Agence Française de Développement toutes informations utiles sur les projets qu’il soutient.

Les Aires marines protégées (AMP)

Capitalisation AMP FFEM

Dans cette capitalisation, le FFEM et les AMP, c’est :

  • 27 ans d’appui aux AMP
  • Près de 50 millions € de subventions
  • Plus de 40 projets financés dans plus de 200 AMP

Régulateurs du climat, indispensables à la sécurité alimentaire de nombreuses populations, immenses réservoirs de biodiversité, les océans sont indispensables au maintien de la vie sur Terre. Cependant, ils subissent des pressions multiples et sont fortement menacés. Afin de les préserver, les aires marines protégées (AMP) sont reconnues comme des stratégies essentielles. Au-delà de la protection de la biodiversité, celles-ci peuvent être également des axes de développement socio-économique, dans la droite ligne de l’accompagnement du FFEM alliant environnement et bien-être des populations.

Depuis maintenant 27 ans, le FFEM finance et soutient des projets d’AMP dans diverses régions du monde. Fort de ce recul, l’heure est venue au partage des connaissances, des leçons tirées et des recommandations, pour permettre un passage à l’échelle des solutions les plus innovantes. Premier volet d’une nouvelle capitalisation FFEM, c’est l’objet de cet ouvrage, qui s’adresse aussi bien aux praticiens qu’aux décideurs, et doit permettre d’éclairer l’action future pour la préservation de la ressource marine et le développement des populations associées.

Bonnes pratiques :

  • Mieux connaître pour mieux gérer
  • Associer les populations riveraines à la gestion
  • Concilier enjeux écologiques, socio-économiques et culturels
  • Décloisonner l’AMP, elle fait partie d’un territoire : adopter une approche territoriale et écosystémique
  • Renforcer la résilience des AMP via la restauration des milieux, la promotion de solutions fondées sur la nature, et la diversification des initiatives de développement socio-économique
  • Assurer la pérennité via des ressources humaines et financières suffisantes, rechercher des solutions innovantes et la mise en place de partenariats fructueux

Le Programme de Petites Initiatives (PPI)

Alexis Huguet

Le FFEM et les PPIs, c'est :

  • 508 103 ha d’aires protégées communautaires créées.
  • 100 plans d’aménagement ou de gestion d’aires protégées élaborés.
  • 185 structures de gouvernance et de gestion mises en place et/ou renforcées.
  • 25 espèces menacées incluant 12 de mammifères (pangolin, baleine à bosse, lamantin, chimpanzé, bonobo, gorille, girafe, éléphant, hippopotame, sitatunga, cercopithèque Diane de Roloway, lémuriens) dont la sauvegarde a été améliorée.
  • 146 projets de création de 25 filières probiodiversité.
  • Au moins 80% des OSC partenaires ayant bénéficiées d’un financement PPI sont toujours en activité.
  • 128 OSC ont bénéficié d’un accompagnement spécifique en matière de renforcement de capacités.

Depuis 17 ans, les programmes de petites initiatives (PPIs) soutiennent la société civile africaine dans la conservation de la nature et le développement socio-économique local. Grâce à des subventions de 30000 euros en moyenne et à un appui de proximité, les PPIs contribuent à renforcer les capacités des acteurs de terrain, à accroître leur légitimité dans le débat public et à les faire innover en faveur de l’environnement et du développement socio-économique.

Lancé en 2006 en Afrique de l’Ouest et centrale, et dû à l’évaluation très positive faite de son impact, le programme PPI a été rejoint en 2014 par son homologue nord-africain, le PPI OSCAN. Cette capitalisation vise à mettre en avant le rôle que peut jouer la société civile africaine dans la préservation de l’environnement, en croisant, mutualisant et mettant en perspectives les situations et expériences des deux programmes, en vue d’ajuster au mieux les aides et les politiques publiques.

Bonnes pratiques:

  • Encourager le développement des politiques publiques environnementales africaines
  • S’orienter le plus possible vers les solutions fondées sur la Nature
  • Echanger et partager les bonnes pratiques entre et au sein des réseaux d’OSC
  • Cultiver la bienveillance en instaurant des rencontres régulières entre partenaires et en travaillant au plus près des populations locales
  • Penser très tôt à la pérennisation technique, organisationnelle et financière des structures

Ressources

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Depuis la création du Programme de Petites Initiatives (PPI) en 2006 et du PPI OSCAN (organisations de la société civiles en Afrique du Nord) en 2014 plus de 330 projets ont été financés. Le FFEM, le Comité Français de l’UICN et l’IUCN Méditerranée se sont livrés à un exercice de capitalisation
Publié en Août 2021
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Depuis sa création en 1994, le FFEM cible son action en faveur de projets environnementaux innovants et vise leur réplicabilité à plus grande échelle. Pour cela, il est indispensable de capitaliser sur les expériences de ces projets et d’en tirer des enseignements afin d’améliorer les projets
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Organisé du 18 au 20 octobre 2016, à Limbé, au Cameroun, le Forum PPI 2016, qui a rassemblé plus de 70 participants venant de 12 pays, a été l’occasion pour une partie des acteurs de la société civile bénéficiaires du programme de se réunir pour échanger sur leurs expériences, partager leurs
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400
projets engagés depuis 1994
120
pays d'intervention