Biodiversité

La biodiversité est l’un des trois axes fondamentaux et originels du FFEM, avec plus de la moitié des projets financés depuis sa création qui y sont dédiés. Au fil des ans et des innovations, l’action du FFEM pour la biodiversité s’est adaptée, dans un esprit de capitalisation et d’amélioration constante.

NOTRE ACTION AUJOURD'HUI

Le FFEM inscrit son action dans le cadre des engagements de la France dans la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies et les objectifs de conservation à l’horizon 2030 du nouveau cadre mondial de la biodiversité. Le FFEM apporte une contribution spécifique aux objectifs mondiaux de conservation de la biodiversité en veillant à associer les habitants d’un territoire à la gestion de ses ressources naturelles et de ses aires protégées, pour concilier conservation et développement.
Chercheur Mozambique Africa
Préserver, Restaurer, Valoriser
© PPI, Films au clair de lune

Gouvernance partagée et équitable des systèmes d’aires protégées

Singe_Bassin Congo © Franck RIBAS-BRLi

Gouvernance partagée et équitable des systèmes d’aires protégées

Les aires protégées contribuent à la conservation de la biodiversité et fournissent des services écosystémiques indispensables. Néanmoins, le bilan actuel en matière de conservation montre qu’il reste beaucoup à faire : les Objectifs d’Aichi n’ont pas été atteints. En cause, des lacunes importantes en matière de connectivité écologique et un manque de données sur l’efficacité de la gestion des aires protégées. Aujourd’hui, seuls 7 % de ces aires dans le monde sont à la fois protégés et connectés, et près de 25 % souffriraient d’une gestion inadéquate ou déficiente.

Structurer les filières

Kaoka

Filières et territoires de biodiversité exemplaires

Tout en la préservant, il est possible de faire de la biodiversité un atout de développement local, équitable et durable. Elle peut, entre autres, produire des cobénéfices pour le développement économique et social, pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et pour la santé des habitants.

 

Connectivité et restauration écologique

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Connectivité et restauration écologique

La dégradation et la fragmentation des écosystèmes naturels figurent parmi les principales causes de perte de biodiversité. Les corridors écologiques et les réseaux d’aires protégées permettent la mobilité des espèces et leur donnent la possibilité de s’adapter à l’évolution des conditions climatiques.

La restauration écologique des écosystèmes dégradés, endommagés ou détruits, rétablit les fonctions écosystémiques essentielles et contribue à la connectivité. C’est également un moyen efficace pour lutter contre les espèces invasives qui colonisent plus facilement les habitats naturels dégradés.

Le Programme de Petites Initiatives (PPI)

PPI Cameroun

Le FFEM et les PPIs, c'est :

  • 508 103 ha d’aires protégées communautaires créées.
  • 100 plans d’aménagement ou de gestion d’aires protégées élaborés.
  • 185 structures de gouvernance et de gestion mises en place et/ou renforcées.
  • 25 espèces menacées incluant 12 de mammifères (pangolin, baleine à bosse, lamantin, chimpanzé, bonobo, gorille, girafe, éléphant, hippopotame, sitatunga, cercopithèque Diane de Roloway, lémuriens) dont la sauvegarde a été améliorée.
  • 146 projets de création de 25 filières probiodiversité.
  • Au moins 80% des OSC partenaires ayant bénéficiées d’un financement PPI sont toujours en activité.
  • 128 OSC ont bénéficié d’un accompagnement spécifique en matière de renforcement de capacités.

Depuis 17 ans, les programmes de petites initiatives (PPIs) soutiennent la société civile africaine dans la conservation de la nature et le développement socio-économique local. Grâce à des subventions de 30000 euros en moyenne et à un appui de proximité, les PPIs contribuent à renforcer les capacités des acteurs de terrain, à accroître leur légitimité dans le débat public et à les faire innover en faveur de l’environnement et du développement socio-économique.

Lancé en 2006 en Afrique de l’Ouest et centrale, et dû à l’évaluation très positive faite de son impact, le programme PPI a été rejoint en 2014 par son homologue nord-africain, le PPI OSCAN. Cette capitalisation vise à mettre en avant le rôle que peut jouer la société civile africaine dans la préservation de l’environnement, en croisant, mutualisant et mettant en perspectives les situations et expériences des deux programmes, en vue d’ajuster au mieux les aides et les politiques publiques.

Bonnes pratiques :

  • Encourager le développement des politiques publiques environnementales africaines.
  • S’orienter le plus possible vers les solutions fondées sur la Nature.
  • Échanger et partager les bonnes pratiques entre et au sein des réseaux d’OSC.
  • Cultiver la bienveillance en instaurant des rencontres régulières entre partenaires et en travaillant au plus près des populations locales.
  • Penser très tôt à la pérennisation technique, organisationnelle et financière des structures.

176
projets financés depuis 1995
215 M€
engagés pour la biodiversité depuis 28 ans

Une approche transversale

Changement climatique et déclin de la biodiversité ont des origines communes et s’influencent mutuellement : ils ne constituent pas deux urgences distinctes. La biodiversité est fortement affectée par le changement d’usage des terres et de la mer, l’exploitation des ressources naturelles, le changement climatique, la pollution et les espèces invasives. Ainsi, pour préserver la biodiversité, les actions de conservation doivent être articulées entre elles et pensées pour rechercher les cobénéfices avec les autres problématiques environnementales, en particulier celles liées au climat et aux pollutions.

Carte des projets
Cette carte est illustrative et ne recense pas l’intégralité des projets financés par le FFEM.
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