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Favoriser la gestion durable des écosystèmes aquatiques en Afrique intertropicale
Projet


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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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4 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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4100000 €
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Montant du financement FFEM
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1099999 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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AFD, Ministère de la transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques
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Pays et Région
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Côte d'ivoire, Sénégal, Ouganda
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Localisation
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Côte d'Ivoire
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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AFD
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Bénéficiaires
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CNRS
L’appauvrissement et la dégradation de la ressource en eau potable constituent un défi majeur pour le continent africain, confronté à une forte croissance démographique. Ce projet entend lancer une démarche d’évaluation et de surveillance de la qualité de l’eau dans trois lacs servant à l’approvisionnement des villes d’Abidjan, Dakar et Kampala.
Contexte
L’accroissement de la population des grandes métropoles, les effets de la pollution et les conséquences du dérèglement climatique affectent gravement l’accès à l’eau potable en Afrique. Les régions intertropicales sont particulièrement touchées, car les ressources en eau souterraine y sont peu abondantes et impactées par les pollutions. Trois lacs africains servent de cas d’étude pour mettre en place des outils de surveillance et de restauration de la qualité de l’eau : le lac de Guiers (Sénégal), la lagune Aghien (Côte d’Ivoire) et la baie de Murchison sur le Lac Victoria (Ouganda).
Descriptif
Le projet repose sur 4 composantes :
- Améliorer les connaissances sur les écosystèmes aquatiques en réalisant des relevés d’information et des analyses de leur fonctionnement écologique.
- Assurer la préparation technique des programmes de surveillance : définition d’indicateurs, instauration des procédures de prélèvement et d’analyse, création d’une banque de données sur chacun des sites.
- Déployer les programmes de surveillance et préparer les mesures de gestion de crise, de protection et de restauration à travers l’identification des acteurs institutionnels à impliquer et la validation d’un arbre décisionnel.
- Valoriser et diffuser les résultats de l’étude par des présentations, des publications et des campagnes de sensibilisation auprès des populations locales.
Impacts
- Contribuer à la préservation de l’environnement grâce à la réduction de la pollution, l’amélioration de la qualité de l’eau et l’enrichissement de la biodiversité des milieux aquatiques.
- Soutenir le développement économique et social, par la protection de la ressource en eau et l’accès facilité à l’eau potable pour les populations bénéficiaires.
Caractère exemplaire et innovant
La mise en œuvre de plans de surveillance des réserves d’eau qui intègrent des systèmes d’alerte et des arbres décisionnels constitue une approche novatrice en Afrique, singulièrement dans la zone intertropicale. En outre, le risque toxique lié aux cyanobactéries a été très peu étudié dans la région. Ce projet permet de développer de nouvelles compétences sur cette problématique dans les trois pays visés.
Son caractère exemplaire réside également dans l’implication des institutions locales, qui doivent concentrer leurs actions et moyens sur la surveillance à long terme de la qualité de l’eau. Enfin, les trois sites sélectionnés sont d’une importance stratégique pour l’approvisionnement en eau potable, et leurs environnements variés faciliteront la reproductibilité des actions identifiées.