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Programme Sud Expert Plantes / Développement durable : SEP/DD
Projet


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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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5 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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5288000 €
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Montant du financement FFEM
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1500000 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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AFD, Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Ministry for Europe and Foreign Affairs
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Pays et Région
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Laos, Vietnam, Cambodge, Burkina Faso, Comores, Congo, Cameroun
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Localisation
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Burkina Faso
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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AFD, IRD
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Bénéficiaires
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Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Renforcer l’expertise scientifique et technique des pays du Sud dans le domaine de la biodiversité végétale. Avec un appui à la collaboration entre secteur privé, administrations et équipes scientifiques, formation des professionnels des filières ingénierie écologique et produits naturels et contribuer à l’amélioration des politiques et des pratiques innovantes pour la préservation et de valorisation de la biodiversité du Sud.
Contexte
Le projet s'inscrit dans le cadre des grandes décisions internationales. Le programme stratégique de la Convention sur la diversité biologique fixe des objectifs ambitieux pour l’utilisation durable des ressources naturelles sur la période 2011-2020. La Conférence des Parties COP tenue 2010 a validé une Stratégie Mondiale pour la Conservation des Plantes structurées sur cinq objectifs, dont la meilleure connaissance des espèces et des bonnes pratiques pour leur gestion durable. Cette COP a préconisé le renforcement des capacités pour les initiatives taxonomiques.
Le protocole APA (Accès aux ressources et Partage des Avantages) adopté à Nagoya en 2010 met l’accent sur la clarification des règles d’accès et d’usage de la biodiversité, et le partage plus équitable des bénéfices générés par sa valorisation commerciale entre usagers et pays et communautés fournisseurs. Il est entré en vigueur en octobre 2014.
Grâce à la qualité de leurs institutions scientifiques et aux liens qu’elles entretiennent avec leurs pouvoirs publics, la plupart des pays du Nord ont su anticiper ces changements. Le lien « connaissance/modèle de prévision/actions » y fonctionne correctement. De nombreux pays d’Afrique, de l’Océan Indien et d’Asie du Sud Est ne bénéficient pas d’une telle organisation. Pour aboutir à des pratiques et à des cadres légaux ou réglementaires réalistes, la stimulation du dialogue et d’actions pilotes entre ces différents groupes d’acteurs (chercheurs, Etats et entreprises privées) apparaît comme une nécessité.
Descriptif
Le projet comporte quatre composantes :
- Une phase préparatoire qui permet de réunir les conditions adéquates à travers un séminaire de lancement, la mise en place d’un site web SEP2D, la rédaction d’une carte et des études pays pour adapter les interventions du projet aux différents contextes nationaux.
- Un renforcement de la professionnalisation qui vise à inciter les botanistes à aller vers l’application de leurs savoirs. Des activités telles que la construction de programmes de formation, un meilleur équipement de laboratoire vont être développées.
- Développement d’une culture partenariale qui finance des actions pilotes de terrain répondant aux demandes des services publics et des entreprises privées.
- Accompagnement des politiques publiques nationales, régionales et internationales favorise la rédaction de recommandations et plaidoyer, à communiquer sur les équipes constituées dans le cadre du projet et à regrouper les modules d’enseignement professionnels construits tout au long du projet.
Impacts
Les réseaux soutenus de botanistes a une visibilité nationale et internationale accrue avec les compétences et savoir/faire acquis dans le cadre de SEP/DD qui leur permet de participer à :
- l’élaboration au niveau national de politiques publiques, de programmes et de réglementations plus réalistes, en lien étroit avec les différents acteurs, avec la possibilité à terme d’un impact significatif sur la préservation de la biodiversité végétale.
- la préparation des grandes négociations au niveau régional ou international, en lien avec la biodiversité.
- des actions de formation académique et professionnelle et d’information auprès de la société civile et des divers acteurs (cadres et techniciens) publics ou privés, engagés dans l’économie verte et un renforcement des équipements techniques pour la gestion des collections.