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Valoriser les déchets agricoles et agro-industriels en Afrique de l’Ouest (Agro-gazélec)
Projet


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Date de début du projet
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État
En cours
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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5 ANS
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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6 913 000 €
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Montant du financement FFEM
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2 200 000 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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AFD
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Pays et Région
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Côte d'ivoire, Bénin
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Localisation
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Côte d’Ivoire, Bénin
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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CIRAD, Agro-industries, Fonds et banques, industriels, Nitidae, Urja Nishati
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Bénéficiaires
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Urja Nishati, Nitidae, CIRAD



Au Bénin et en Côte d’Ivoire, les déchets issus de la culture de la noix de cajou sont une source majeure de pollution pour l’environnement. Coordonné par l’ONG Urja Nishati et soutenu par le FFEM, le projet Agro_gazélec développe une solution pour valoriser ces déchets en transformant ces matières premières en source d'électricité.
Contexte
Après plus d’un million de producteurs de noix de cajou, l’Afrique de l’Ouest réalise plus de 50 % de la production mondiale. Le taux de transformation des matières premières sur place est encore faible mais il connaît une forte progression, ce qui décuple la demande électrique et l’émission de déchets, notamment au Bénin et en Côte d’Ivoire.
Le stockage très polluant des coques d’anacarde provoque de graves crises avec les populations et menace les écosystèmes. Dans ce contexte, le FFEM soutient la valorisation de ces déchets de biomasse, grâce à un procédé de gazéification pour générer de l’électricité. Tout en limitant le volume de ces déchets, la valorisation améliore la compétitivité des usines de cajou d’Afrique de l’Ouest en leur permettant d’être plus autonomes sur le plan énergétique.
Descriptif
Le projet est constitué de 5 composantes :
- Capitaliser sur les technologies déployées au Cambodge sur d’autres biomasses dans le cadre d’une précédente initiative soutenue par le FFEM pour les adapter à la coque d’anacarde.
- Permettre un transfert de savoir-faire entre les industriels cambodgiens et les transformateurs du Bénin et de Côte d’Ivoire, via des échanges de personnel et des tests en usine.
- Mobiliser des porteurs de projets agro-industriels et assurer le montage organisationnel, financier et technique.
- Lancer les travaux, assurer la mise en service de la centrale gazogène, former le personnel et accompagner les parties prenantes.
- Communiquer pour valoriser la démarche engagée, dialoguer avec les institutions et créer des programmes de formation intégrés dans les universités.
Impacts
- Amélioration de la compétitivité de l’ensemble des filières agro-industrielles de l’anacarde en Afrique de l’Ouest avec des créations d’emplois.
- Réduction de déchets difficilement éliminables et toxiques.
- Recours réduits aux groupes diesel de secours, très émetteurs, et amélioration de la qualité de l’accès aux services électriques.
- Promotion des politiques de responsabilité sociétale des entreprises.
Caractère exemplaire et innovant
Ce projet est le résultat d’une capitalisation sur un projet soutenu par le FFEM au Cambodge sur les sites de Kulen et de Sra Em. Il se démarque par son objectif d’implanter la technologie de la gazéification en Afrique de l’Ouest, où elle était jusqu’à présent absente. La dynamique de changement promue vise à intégrer la valorisation des déchets agro-industriels dans les filières, en s’inspirant des politiques publiques mises en œuvre au Vietnam, en Inde ou au Brésil. Le traitement des coques d’anacarde étant peu développé dans le monde, ce projet promeut une innovation technologique reproductible dans d’autres pays qui hébergent des filières de noix de cajou.
Objectifs de développement durable
ODD13 Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques

ODD9 Industrie, innovation et infrastructure

ODD12 Consommation et production responsables
