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Innover ensemble : la force de la coopération du FFEM, bâtisseur de ponts entre le Sud et le Nord

En cette Journée des Nations -Unies pour la coopération Sud-Sud, coup de projecteur sur des initiatives qui, grâce aux savoir-faire locaux et au partage d’expériences entre pays du Sud, font émerger des solutions adaptées aux réalités du terrain, tout en bénéficiant d’appuis triangulaires Sud-Sud-Nord lorsque cela en renforce l’impact et la durabilité.
Favoriser la coopération Sud-Sud et triangulaire
La coopération Sud-Sud est un moteur essentiel d’innovation environnementale. En facilitant les échanges entre pays confrontés à des défis similaires, le FFEM et ses partenaires contribuent à la mise en œuvre de solutions adaptées au contexte local tout en générant des impacts globaux. La coopération triangulaire Sud-Sud-Nord, quant à elle, permet d’associer expertise technique, financement et savoir-faire de pays du Nord à des initiatives portées par le Sud, créant ainsi des synergies durables et efficaces.

Des projets concrets qui font la différence
- Lancée en 2018, le FFEM, à travers l’initiative Mangroves, soutient des projets pilotes dans des pays tels que le Costa Rica, le Bénin, le Sénégal et la Guinée, en mettant l’accent sur la résilience des communautés côtières face au changement climatique tout en contribuant à la conservation de la biodiversité. Cette initiative unique en son genre vise à développer la coopération Sud-Sud en permettant aux pays du Sud de partager leurs connaissances et leurs pratiques en matière de gestion durable des mangroves tout en bénéficiant d’un appui technique et scientifique complémentaire de partenaires du Nord.


- Le projet BRIDGE porté par le FFEM en partenariat avec les réseaux RedLAC (Amérique latine et Caraïbes) et CAFÉ (Afrique), vise à mobiliser le secteur privé en faveur de la conservation de la biodiversité grâce à des mécanismes financiers innovants gérés par des Fonds fiduciaires pour la conservation (FFC). Le projet met en réseau des acteurs d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Afrique, qui partagent leurs expériences et s’enrichissent mutuellement de solutions adaptées à leurs contextes. Les communautés de pratique créées favorisent l’apprentissage collectif, le mentorat et la diffusion de bonnes pratiques entre pays du Sud. Le FFEM, aux côtés d’autres partenaires internationaux, apporte un appui financier, technique et méthodologique. Ce lien avec les pays du Nord permet de consolider les innovations issues du terrain et d’accélérer leur diffusion, tout en attirant de nouveaux financements privés pour la conservation.
Capitaliser et partager pour inspirer
Au-delà des projets opérationnels, le FFEM produit également des ouvrages de capitalisation qui synthétisent les enseignements et recommandations issus de grappes de projets. Ces publications ont vocation à être des ressources utiles pour un large éventail d’acteurs du Sud, qu’ils soient décideurs publics, organisations de la société civile ou acteurs privés, favorisant ainsi la diffusion des bonnes pratiques et la mise en œuvre de solutions environnementales durables à grande échelle.
En cette Journée mondiale de la coopération Sud-Sud, il est important de rappeler que l’avenir de la protection de l’environnement et du vivant passe par le partage des connaissances et l’innovation collaborative. Soutenir la coopération Sud-Sud et Sud-Sud-Nord, c’est renforcer la capacité des pays à répondre aux défis environnementaux tout en construisant un développement durable inclusif et partagé.
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