Jour de la Terre : Agir aujourd’hui pour préserver demain

LE PROJET BRIDGE : INNOVER POUR RENFORCER LES AIRES PROTEGEES

Le projet BRIDGE, (Building River Dialogue and Governance), mis en œuvre par l’association Costa Rica Por Siempre, incarne l’ambition d’engager le secteur privé dans le financement de la conservation, via des mécanismes financiers innovants.
Dans un contexte de pression croissante sur les ressources naturelles et de vulnérabilité accrue face au changement climatique, la gestion des bassins transfrontaliers constitue un enjeu stratégique, à la fois environnemental et géopolitique. Partout dans le monde, les fleuves et les rivières traversent des frontières humaines, mais leur santé dépend d’une approche coordonnée entre les pays qu’ils relient. Le projet BRIDGE répond à ce défi en soutenant des mécanismes de coopération entre les États riverains et les acteurs locaux, privés et publics, pour une gestion partagée et durable de l’eau. 
 

Depuis 2011, BRIDGE a permis de renforcer la gouvernance de 26 bassins transfrontaliers en Afrique, en Asie et en Amérique latine, en s’appuyant sur trois leviers complémentaires : le développement des capacités institutionnelles et techniques, l’accompagnement de processus de dialogue et de concertation multi-acteurs, et la promotion de solutions concrètes et reproductibles en matière de gouvernance de l’eau.

LE PROJET PLANKT’ÉCO : MIEUX COMPRENDRE LE ROLE DU PLANCTON DANS LA REGULATION DU CLIMAT

Le projet Plankt’Éco, débuté en 2023 et porté par la Fondation Tara Océan, combine recherche scientifique participative et actions de sensibilisation dans une démarche innovante, inclusive et itinérante, pour mieux comprendre et protéger les planctons, ces organismes invisibles mais indispensables, en répondant aux besoins de connaissances sur les écosystèmes planctoniques. 

Acteur essentiel mais méconnu des écosystèmes marins, le plancton est au cœur des enjeux de biodiversité marine et de régulation du climat. En plus de produire plus de 50 % de l’oxygène atmosphérique, le plancton capte une part importante du dioxyde de carbone émis par les activités humaines. Pourtant, cette biodiversité microscopique reste menacée par la pollution, les perturbations chimiques, l’acidification des océans ou encore le réchauffement climatique.

Le projet repose sur une expédition maritime à bord d’un voilier, qui vise à explorer des zones encore peu étudiées, notamment en Afrique de l’Ouest et dans les îles atlantiques, afin de collecter des données sur la biodiversité planctonique, en lien étroit avec des partenaires scientifiques locaux.
Au-delà de la recherche, la dimension éducative est centrale : le voilier fait escale dans les ports pour mener des actions de sensibilisation auprès des écoles, des jeunes et du grand public, à travers des ateliers, expositions et temps d’échange autour de la biodiversité marine.

En soutenant Plankt’Éco, le FFEM accompagne une initiative qui illustre pleinement ses priorités, telles que la valorisation des savoirs scientifiques, la promotion de la participation citoyenne à la préservation des biens publics mondiaux, ou encore le renforcement des capacités locales en matière d’action environnementale.
Plankt’Éco incarne ainsi une manière concrète de reconnecter les publics à leur environnement, en mettant en lumière les liens entre biodiversité marine, climat et santé de la planète.

Via ces projets, le FFEM soutient des solutions innovantes et inclusives pour répondre aux défis environnementaux mondiaux. En ce Jour de la Terre, elles nous rappellent que la transition écologique est déjà en marche, sur terre comme en mer.