Porteurs de projets éligibles : L’appel à projets est ouvert aux personnes morales que le FFEM peut soutenir dans le cadre de son mandat : société civile, gouvernements, collectivités et communautés locales, établissements publics, organismes de recherche, secteur privé, fondations, organisations internationales.
Géographie : Les pays éligibles sont tous ceux listés dans la liste des bénéficiaires d’aide publique au développement établie par le CAD de l’OCDE, avec une priorité donnée au continent africain.
Les projets multi-pays et régionaux sont éligibles.
Qui peut répondre à l’appel à projets ?
L’appel à projets est ouvert aux personnes morales que le FFEM peut soutenir dans le cadre de son mandat : société civile, gouvernements, collectivités et communautés locales, établissements publics.
Quels sont les critères d’éligibilité des projets financés ?
Les projets doivent être construits autour de l’approche « One Health », selon la définition donnée par le Panel d’Experts de Haut Niveau One Health (OHHLEP) , via une entrée environnementale, c’est-à-dire permettant de répondre à une ou des problématique(s) environnementale(s) ayant un impact non seulement sur la santé des écosystèmes mais également sur la santé de la faune et des populations locales, et ainsi de réduire au minimum l’ensemble de ces impacts. En ce sens, il est recherché des projets qui intègrent comme porte d’entrée principale une problématique environnementale/la santé environnementale et qui ne soient pas focalisés uniquement ou majoritairement sur les liens santé humaine - santé animale. Il peut s’agir en particulier de projets de prévention et réduction des facteurs de dégradation de cette triple santé, comme les sources de pollution (chimique, issue d’agents physiques ou biologiques, mécanique, thermique, lumineuse, sonore), et/ou de projets de remédiation. Ces projets pourront s’appuyer sur les recommandations formulées dans les guidelines du Plan d’action conjoint One Health de la Quadripartite (OMS, OMSA, FAO, PNUE) .
Par ailleurs, les projets proposés doivent répondre à la mise en œuvre, dans un ou des pays éligibles dans le cadre de l’appel à projets, de l’un ou plusieurs des accords environnementaux internationaux, et aux priorités stratégiques du FFEM, en particulier en lien avec la thématique « Solutions circulaires et lutte contre les pollutions ».
En effet, au travers de cet appel à projets, le FFEM souhaite en particulier soutenir des projets s’attaquant à la problématique de réduction de la pollution, sujet transverse ayant un fort impact sur les enjeux de santé des écosystèmes, santé humaine et santé animale, mais également sur le climat, et ainsi répondre de manière holistique à la triple crise climat – biodiversité – pollution.
Les projets pourraient ainsi, par exemple, s’inscrire dans les thématiques suivantes :
réduction de l’usage et des impacts d’intrants, produits phytosanitaires et vétérinaires, dont les antibiotiques, produits chimiques de synthèse ;
- réduction de l’usage et des émissions de métaux lourds, solvants, polluants organiques persistants (POPs) ;
- réduction et gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris dont les déchets plastique, les déchets d’équipements électriques et électroniques, déchets contenants des POPs et des métaux lourds, etc. ;
- lutte contre toute autre source de pollution des sols, des eaux et de l’air.
Les secteurs suivants pourront notamment être impliqués : agricole, halieutique et aquacole, transport, industriel et minier, en particulier orpaillage, gestion des déchets.
Les propositions devront expliquer comment le projet répond à l’approche holistique « One Health ».
Par ailleurs, elles devront démontrer dans quelle mesure les projets sont co-construits avec les acteurs locaux et/ou nationaux, et de manière multi-sectorielle.
Une attention particulière sera portée aux projets permettant de répondre à plusieurs Objectifs de développement durable (ODD) simultanément.
En outre, les projets devront répondre aux critères d’éligibilité du FFEM, à savoir :
- contribution à la préservation de l’environnement mondial,
- contribution au développement durable local dans un ou des pays en développement,
- caractère innovant,
- caractère démonstratif et reproductible pour un passage à l’échelle du projet/programme,
- pérennité économique et financière après projet,
- viabilité globale au plan écologique et environnemental,
- acceptabilité sociale et culturelle, notamment au travers de l’appropriation locale,
- cadre institutionnel adéquat,
- dispositif de suivi-évaluation.
Pour chaque projet proposé, une attention particulière sera également portée à/au :
- la théorie du changement,
- la dimension partenariale,
- la prise en compte des inégalités (y compris de genre), des femmes, des jeunes et des populations vulnérables,
- partage des connaissances issues du projet,
- la durabilité des financements et cofinancement.
Quelles sont les zones géographiques éligibles ?
Les pays éligibles sont tous ceux listés dans la liste des bénéficiaires d’aide publique au développement établie par le CAD de l’OCDE, avec une priorité donnée au continent africain.
Les projets multi-pays et régionaux sont éligibles.
Quelles sont les innovations ciblées ?
L’innovation telle que définie dans la stratégie du FFEM correspond à la mise en œuvre de nouvelles technologies, de nouveaux usages ou de nouvelles méthodes.
En s’inspirant de la définition de l’OCDE (Manuel d’Oslo, 2005), on retiendra qu’il peut y avoir innovation de produit, de procédé, d’organisation ou de déploiement, notamment en matière de politique publique et de financement. L’innovation peut être radicale ou progressive ; elle doit être reconnue comme telle au-delà d’une simple invention. Elle s’inscrit ainsi dans une dynamique de changement qu’elle déclenche.
Pour le FFEM, le caractère innovant d’un projet ne peut s’évaluer qu’au regard d’un diagnostic spécifique du projet et/ou du territoire, en fonction du contexte géographique, socio-économique, politique, institutionnel et écologique donné, et de la manière innovante avec laquelle le projet envisage de déclencher le changement en faveur de l’environnement et du développement durable.