La « finance carbone » peut être une source de financement additionnelle intéressante pour faire émerger de nouveaux projets ou pour en pérenniser les activités et les résultats. De plus, la recherche, par les bailleurs de fonds, de mécanismes de financement innovants additionnels, est encouragée afin de mobiliser les flux monétaires nécessaires à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique ainsi qu’à la réponse aux autres enjeux environnementaux. Cependant, une vigilance renforcée est de mise quant à l’intégrité de ces marchés et à leur rôle dans l’atteinte de la neutralité carbone, ainsi qu’au respect de la séquence éviter/réduire/compenser.
C’est dans ce contexte, porteur à la fois d’opportunités mais aussi de menaces, que le FFEM publie aujourd’hui la note « Accompagner les porteurs de projets mobilisant l’outil « finance carbone » : Quels principes du FFEM ? ». Elle s’adresse aux porteurs de projet souhaitant mobiliser la finance carbone, quel que soit leur secteur d’intervention (transition énergétique, forêts, agriculture et usage des terres, mangroves…), afin de préciser les conditions requises pour mobiliser un financement de la part du FFEM.