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Chimpanzé
À l'occasion de la journée mondiale de la santé, retour sur l'approche "One Health" avec une nouvelle étude du Musée national d'histoire naturelle. Dans le cadre du projet FoFauPopU soutenu par le FFEM, cette étude évalue l’impact de la pollution environnementale sur la faune sauvage, en particulier sur les chimpanzés. L’équipe de recherche du Sebitioli Chimpanzee Project a pour cela appliqué une méthode de biosurveillance des cheveux humains, avec des poils de Chimpanzés.

Le Parc national de Kibale – abritant la plus forte densité de primates au monde – subit depuis des décennies divers facteurs de déséquilibre. Parmi eux, l’utilisation d’intrants chimiques dans la production de thé à proximité du parc menace la santé des populations, mais aussi des primates : 25% des chimpanzés de la zone présentent des malformations faciales ou des perturbations des cycles reproducteurs des femelles.

L’étude souligne l’urgence de modifier les pratiques agricoles chimiques pour préserver la santé de la faune sauvage. Elle a prouvé que l’alimentation bio permet de réduire cette exposition chez des individus en captivité. Le Projet FoFauPopU, soutenu par le FFEM, promeut un développement agricole durable et une gouvernance concertée de la zone du parc pour rétablir l’équilibre de sa biodiversité. Pour ce nouvel équilibre forêts-faune-populations riveraines, le projet envisage de manière systémique la santé humaine, animale et environnementale selon une approche : « One Health ».

Cette étude a été produite dans le cadre du projet Forest, Fauna, Populations in Uganda (FoFauPopU), soutenu par le FFEM.