En quoi le projet RESSOURCE est-il innovant ?
D’abord par sa portée régionale et le regard transversal et multidimensionnel qu’il pose sur les grandes zones humides du Sahel. Ensuite parce que, grâce au partenariat FFEM-FAO, nous montrons que conservation et exploitation durable de la ressource sont compatibles. Allier la protection de l’environnement mondial au développement socioéconomique des populations locales est un point de convergence essentiel pour nos deux institutions.
Innovant encore, car au-delà de son aspect pilote, le projet RESSOURCE a pour enjeu d’améliorer et de capitaliser les connaissances relatives aux dynamiques des populations d’oiseaux d’eau en lien avec le changement climatique, les modifications d’habitats et les prélèvements par la chasse.
Comment comptez-vous partager les leçons tirées de ce projet ?
Forts des expériences du Projet RESSOURCE, nous pourrons mieux aider à mieux définir les politiques publiques et les cadres institutionnels et légaux qui sous-tendent la conservation et l’exploitation durable de la biodiversité. Nous aurons l’opportunité de diffuser et d’aider à répliquer les bonnes pratiques à plus grande échelle, en vue d’un impact global sur l’ensemble des grandes zones humides sahéliennes et les communautés qui en dépendent.
Compte-tenu du caractère migratoire des oiseaux d’eau, il importe de renforcer la collaboration transfrontalière nord-sud et sud-sud, ce qui est l’approche mise en œuvre par le Projet RESSOURCE et ses nombreux partenaires nationaux et internationaux, issus de cinq pays du Sahel.