COP CLIMAT 29 : UNIR CLIMAT ET BIODIVERSITÉ POUR UNE TRANSITION INCLUSIVE ET DURABLE
publié le 19 Novembre 2024
© Mário Vilela »
La COP29 à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre 2024 se concentre sur la finance au service de l’ambition climatique. L’objectif principal est de définir un nouvel objectif mondial pour financer les efforts climatiques, dans les pays en développement. Il s’agit aussi d’opérationnaliser le Fonds pour les pertes et préjudices et de clarifier les mécanismes de marchés carbone. Le tout pour maintenir l’ambition climatique à la hauteur des enjeux grâce à la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, des transitions justes et équitables vers des énergies propres, des mesures d’adaptation pour diminuer les risques de pertes et préjudices. Ceci ne pouvant être accompli qu’avec l’implication de tous les acteurs, des Etats à leurs populations.
Pour le FFEM, il est crucial de renforcer la convergence entre les enjeux de climat, biodiversité et pollution pour des actions durables et globales. Le projet TerrIndigena en partenariat avec l’Agence française de Développement (AFD) vise à protéger plus de 17 millions d’hectares de territoires autochtones dans trois pays du bassin amazonien : l’Équateur, la Colombie et le Brésil. Le projet met l'accent sur le renforcement de la gouvernance, la surveillance de l'état des forêts et des pressions exercées sur les territoires (déforestation mais aussi pollution des sols et de l’eau), en lien avec les traditions ancestrales des 18 communautés autochtones associées au projet. La convergence climat-biodiversité-pollution peut également s’illustrer dans un écosystème à priori plus complexe et moins évident en termes de captation de carbone, celui de la pampa sud-américaine, avec le projet Alianza Mais qui promeut de nouveaux modèles d’élevage valorisant des itinéraires durables sans intrant chimique pour préserver les prairies naturelles, leur biodiversité et leur capacité de stockage du carbone.
L’adaptation au changement climatique reste une priorité pour réduire les risques de pertes et préjudices, notamment par la promotion de la nature en ville, des initiatives de restauration côtière et d’éco-construction bioclimatique; autant de domaines dans lesquels le FFEM contribue jour après jour à s’investir avec ses partenaires. Le projet nouvellement lancé TOTEM vise à appuyer par exemple la transition écologique et énergétique dans les hauts plateaux malgaches.
Enfin, la mobilisation des ressources financières, en particulier via la finance carbone, doit se faire dans une démarche intégrée, inclusive et multi-bénéfices, assurant une participation active des populations locales. Le FFEM publiera d’ici la fin de l’année un ouvrage de capitalisation sur la finance carbone issu d’expériences de préservation de forêt REDD+ en Guinée-Bissau, Colombie, Mozambique et Madagascar ainsi que des projets de restauration de mangroves au Costa Rica, Bénin, Sénégal ainsi qu’en Inde et en Indonésie. Retrouvez dès à présent la note publiée à destination des porteurs de projet et le livret des 8 recommandations issues de cette capitalisation.
